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Idée reçue : la différence de libido Homme/Femme

Je souhaite aborder la sexualité depuis un moment sur mon blog, on commence doucement avec un article un peu provocateur, et qui ne fera surement pas l’unanimité, tout ce que j’aime ahaha. En réalité j’avais commencé ce texte pour le personnage d’une chaîne Youtube sur laquelle je planche (laborieusement pour le moment mais j’y crois) mais je l’ai finalement adapté en article.

Vous l’avez toutes (et tous) entendu au moins une fois : les hommes auraient une libido plus difficile à contrôler, ce qui en ferait des êtres fragiles face à la tentation.

Franchement si on prend un peu de recul, il faut pas être Einstein pour se dire que c’est peut-être la plus grosse manipulation inventée par certains hommes pour mieux nous la mettre à l’envers. Enfin pour mieux la mettre dans une autre… (pardon) en se dédouanant et en blâmant la nature.

Selon ces messieurs, d’un point de vue purement biologique, la fidélité est beaucoup plus accessibles aux femmes, dont les pulsions seraient, je cite « moins animales ». Alors oui d’accord à l’adolescence, ils découvrent leurs pulsions, la testostérone arrive en masse et ça se tripote à la moindre occasion. Alors que nous, même si la convenance voudrait que nous restions discrètes à ce sujet, le plaisir solitaire on le connait depuis des années, enfin normalement (autre article à venir ^^), forcément ils ont un petit retard à rattraper, ils découvrent le fonctionnement de la machinerie et cela passe pour de l’obsession. Mais passé 20 ans le fait que les mecs semblent plus portés sur le sexe, on va le voir ensemble, n’est plus tant une affaire d’hormones…

Selon ces même messieurs, les femmes ressentiraient d’ailleurs moins le besoin de faire l’amour que leur partenaire. Eux ils pourraient baiser chaque jour que Dieu fait, tandis qu’elles et et leur petite libido fragile elles se contenteraient d’une petite fois par semaine, du coup ils sont frustrés les pauvres choux, et ils ont ce besoin soit-disant irrépressible, restons polis, d’aller « voir ailleurs ».

En gros tromper sa femme serait dans l’ordre des choses, donc on ne doit pas trop leur en vouloir, ils ont été guidés par LA NATURE vous comprenez. C’est pas de leur faute.  

J’y ai cru un petit moment à cette fatalité, devenue une vérité dans le discours collectif, puis en grandissant et en sortant de mon milieu où en effet les hommes vont voir ailleurs pendant que leur femme fait la cuisine (mentalité du bled on va pas se mentir), j’ai vu que chez « les autres », les femmes n’étaient en aucun cas plus sages que les hommes en terme de fidélité. Bien au contraire parfois. Et qu’elles n’étaient en aucun cas plus « prudes » ou moins demandeuses. Elles sont juste généralement plus discrètes (ou brimées). J’ai même été agréablement surprise par ces femmes qui ont été éduquées dans le bon sens, et vivent de façon totalement épanouie leur sexualité, en toute liberté.

Vous me connaissez, moi le discours collectif je m’en fiche pas mal, il peut donner lieu à un tas de conneries, tant il peut se baser sur des clichés bien ancrés.

Confusion entre ce qui est naturel, et ce qui est fabriqué.

Je ne vous l’apprends pas, il se trouve qu’un certain nombre de choses qu’on considère « naturelles » sont en fait des constructions sociales :

Les hommes sont moins sensibles par nature ?
Faux, c’est une conséquence du patriarcat –> construction sociale. Pourtant on continue, en 2019, de penser que les femmes seraient biologiquement plus enclines à pleurer, et que les hommes qui pleurent trop seraient par logique des sous-hommes… bah oui ce serait contre nature et donc anormal.

Les femmes seraient moins portées sur le sexe ?
COMMENT ? QUOI ? Pendant des décennies on nous a fait comprendre que si on aimait trop le sexe on était des dépravées, comme c’est curieux qu’on préfère rester discrètes. Si je n’avais pas cette habitude de ne rien prendre pour argent comptant, plus jeune j’aurais pu penser que j’étais une nympho ou pour employer un terme qu’on nous attribue facilement quand on assumer aimer le sexe, une pute. Comme c’est étrange qu’on soit matrixées dans une société où on doit être le mélange parfait entre la maman et la putain : on doit être respectable et classe en public, mais dans l’intimité la chienne doit se lâcher. Ouais c’est cru, mais ça m’amuse.

Mais alors pourquoi les femmes ont-elles souvent la migraine ?

La libido c’est lié au plaisir, le corps est intelligent, si t’es sur une île déserte et que t’as rien à te mettre sous la dent, tu ne vas pas finir par violer un ragondin. Non, ta libido va baisser, pour finir par hiberner, et une petite pratique solitaire de temps en temps fera l’affaire. 
Et bien il faut considérer que pas mal de femmes sont malheureusement sur une île déserte. Par leur faute et par la faute de leur mec, oui les deux sont blâmables.

Vous connaissez le nombre de femmes qui ne connaissent jamais l’orgasme pendant leurs rapports ? Et qui se contentent de cette situation sans vraiment en parler à leur mec ? Et qui simulent pour qu’il finissent leur petite affaire car ça fait déjà 5 minutes qu’elles regardent le plafond qui d’ailleurs, mériterait un petit coup de peinture ?  ELLES SONT NOMBREUSES. Vous connaissez le nombre d’hommes qui pensent que leur nana a joui après une pénétration de 5 minutes sans se soucier de l’utilité d’un clitoris ? Et qui se laissent berner par des cris artificiels ? Ou pire, qui ne se posent même pas la question ?  ILS SONT NOMBREUX.  Donc si on fait le calcul ça donne des femmes qui ne jouissent pas souvent, qui font pourtant semblant de jouir, qui faute de satisfaction régulière voient donc leur libido se casser la gueule, ou du moins l’envie de s’y atteler. Ca donne des mecs qui jouissent quasiment à chaque rapport, et voient ainsi leur libido alimentée en permanence. Résultat, elles, elles n’ont pas envie, eux ils ont très envie.

Ce n’est pas notre condition génétique de femme qui nous coupe l’envie, et ce n’est pas leur condition génétique d’homme qui les rend demandeurs.  Ce sont nos conditions sociales finalement… Et nos conditions « mécaniques », dans le sens où la pénétration est un mécanisme qui assure quand même les mecs d’avoir du plaisir (même s’il existe des exceptions) avec moins de difficulté.

Les femmes qui repoussent les avances trop régulières de leur mec le font donc en partie car elles savent qu’une fois que Monsieur aura joui, tout sera terminé. Si tu sais que ton bigmac va être dégeulasse, tu vas pas te taper 600 calories pour rien non ? Bah là c’est pareil. Autant mater Netflix.

Donc rien de biologique et de génétiquement ancré ne pousse plus que nous ces messieurs à aller voir ailleurs.

Sauf peut-être…

Si on devait citer une raison « biologique », ce serait plutôt le fait que les femmes doivent recourir à des moyens de contraception, qui bien souvent foutent le bordel dans leur libido : or on arrête une pilule quand elle nous fait grossir ou nous donne du cholestérol, mais combien de filles osent aborder la question de la libido avec leur gynécologue, qui bien souvent vont prendre cela comme un caprice. « Déjà tu peux baiser sans tomber enceinte, estime toi heureuse ». Et là encore c’est la faute de la société, la contraception est uniquement une affaire de femme, alors qu’elle ne devrait pas l’être. Qu’on leur donne des hormones artificiels pendant des années, qu’on voit ce que ça donne. Je pourrais parler de la charge mentale, qui fait qu’un homme a généralement l’esprit plus libre pour penser aux galipettes. Mais on va s’arrêter là hein ^^

La question de la tentation

J’écrivais en introduction que les hommes auraient une libido plus difficile à contrôler, ce qui en ferait des êtres plus fragiles que nous face à la tentation. AHAHA.

Qu’il s’agisse d’un homme en couple ou d’une femme en couple nous devons tous faire face dans nos vies à la tentation. Nous sommes tous humains, même en ayant une sexualité épanouie, si on voit une personne super bien gaulée, on peut se dire que si on était célibataires en en ferait bien son 4 heures. L’envie d’autres horizons touche tout le monde. Si on était logiques, on dirait même que c’est plus difficile pour une femme de rester fidèle, car on domine le marché de la drague, on se fait davantage sollicitées, si on flashe sur quelqu’un, même si on est moins canon, on a quand même plus de chances d’arriver à nos fins que nos amis masculins, on va pas se mentir :D.

Ce qui entre en jeu est alors la force de caractère, le courage, la dignité, ses valeurs, le respect qu’on porte à l’Amour, à une relation, la conscience du risque de foutre en l’air une belle relation pour satisfaire son égo, bref tout est une affaire de personnalité, de vision et de vécu.

Je connais des hommes ET des femmes très fidèles, d’autres qui parviennent à faire des breaks dans leur relation régulièrement pour pouvoir tromper sans impunité, je connais des femmes qui ne peuvent pas s’empêcher de tromper chacun de leur copain tant elles sont sollicitées, bref ce n’est pas une affaire de genre, de génétique, c’est une affaire personnelle.

Et une affaire de goûts : ne généralisons pas

Pour éviter de culpabiliser qui que ce soit, ou de tomber dans ce que je dénonce à savoir la généralisation, je finirai pas souligner que c’est aussi une question d’affinités, il existe des personnes de tout genre, qui sont moins portées sur le sexe, je connais personnellement des couples qui vivent très heureux avec un rapport par mois, je connais des lapins, bref ce n’est pas du tout le sujet, je voulais surtout aborder la prétendue différence de libido entre les hommes et les femmes.

C’est fait. J’ai hésité à le publier mais si je veux revenir à un rythme de plusieurs articles par semaine, je dois arrêter de me prendre la tête. Ca me rappelle quand j’ai commencé, chaque article donnait lieu à une remise en question, c’était chiant ^^

Je serais curieuse d’avoir votre retour en commentaire, que ce soit pour me démontrer par A+B que j’ai tord ahaha, pour que je sache ce que vous en pensez vous, ou pour manifester votre présence si vous m’avez lue, c’est bien aussi. Vous me manquez, enfin nos échanges me manquent, merci beaucoup aux lectrices qui ont pris la peine de commenter mes derniers articles , coeur sur vous <3

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16 Comments

  1. Lorelei

    Je trouve ton article très juste. J’ai récemment changé pas mal de choses de ce côté là. Moi qui pensais avoir une petite libido depuis toujours, j’ai arrêté la pillule suite à une rupture et j’ai soudain réalisé que j’avais en fait de réelles envies. Ajouté à cela que j’ai ensuite rencontré quelqu’un sans doute plus attentif à mon plaisir qu’au sien et qui cherche justement à faire tomber cette réserve intériorisée par notre socialisation de genre pour que j’exprime clairement mes envie, le tout me permet de véritablement revivre ma sexualité. J’ai par conséquent demandé à ma gyneco de passer au stérilet en cuivre avec comme principal argument ma perte de libido liée à la pillule, elle a été comprehensive et je crois qu’il faut que ce genre de justification se démocratise ; ce ne doit pas être un tabou que d’avoir envie de vivre pleinement sa sexualité, qu’on soit un homme ou une femme.
    Quant à la question des tromperies, je te rejoins également, je crois que ce n’est pas une histoire de pulsions mais davantage une question de personne, d’intellectualisation d’un acte physique, de valeurs, d’amour bien sûr, etc.
    Bref, merci pour cet article qui me semble être particulièrement utile aujourd’hui !

  2. Émilie

    Je suis restée seule pendant 10 ans. 10 longues années pendant lesquelles on est censé découvrir son corps, apprendre à être une femme et profiter des plaisirs charnels.
    J’ai profité de ces 10 ans pour me remettre de ma première expérience amoureuse et sexuelle. Chacun sa life ^^
    Je suis avec un garçon depuis 1 an et demi. J’ai redécouvert mon corps, le fait que le sexe ne fait pas mal, qu’il est doux et même si il est plus animal, il est respectueux. Après des débuts intenses, mes désirs s’essoufflent. Nous avons beau en discuter, cette différence de libido est réelle et je me retrouve dans ce que tu dis « les 5 minutes pendant lesquelles il prendra son pied ». Par contre, je ne lui ment pas sur mon plaisir. Je cherche un peu si c’est passager, si c’est la pilule, si c’est normal aussi, si c’est moi qui ai du mal à assumer mon côté allumeuse/femme, si c’est lui. Je le désire, le regarde, j’ai envie d’être blottie contre lui et l’envie de sexe n’est pas présente tous les jours.
    Clairement, on en parle pas assez. Merci !!

  3. Sabrina

    Que j’adore ce franc parler ! Avec une touche de cru
    Je partage ton point de vue, soyons toutes un peu féministes pour changer toutes ces idées reçues. Donnons nous l’occasion de vivre pleinement notre féminité.
    Merci d’aborder ce thème , j’attends les autres articles avec impatience!

    1. Steve

      Bravo pour ce texte!
      Même si je suis du côté de ceux qui s’en prennent plein le gu.ule (), ça remet un peu l’église au milieu du village…
      Vivement la suite !

  4. Christelle

    Je partage ton opinion mais je trouve qu’il est plus difficile pour une femme de maintenir le désir pour son homme sur un long terme. Enfin tout dépend si monsieur a de l’imagination…
    quant à la libido, ne prenant pas de contraception j’estime que c’est aux deux personnes d’être responsables, elle est revenue depuis que j’ai arrêté ces hormones !

  5. Ophélie

    Hello :)
    Ça fait une éternité que je n’ai pas commenté (et lu pour être tout à fait honnête) un de tes articles !
    Etant hyper intéressée par la sexualité (et plus généralement la sexologie – je fais même mon mémoire de fin d’étude sur la sexualité des femmes bref), j’ai forcément eu envie de lire ton article !
    Je le trouve juste, engagée, intéressant ! Si je peux juste me permettre, un tout petit commentaire, c’est que question libido et désir sexuel, les hommes et les femmes sont tout de même (dans la plupart des cas, pas toujours, je ne fais pas de généralités) différents. Et cette différence s’explique scientifiquement par la biologie et les hormones… Les hommes ont une production de testostérone en continu. Les femmes, fonctionne selon un cycle et de ce fait, notre taux hormonal fluctue sur 1 mois. Ce qui explique qu’on ressent souvent énormément de désir au moment de l’ovulation (taux d’oestrogene au plafond) et que parfois, on en ressens un peu moins. Bref. Bien évidemment, il n’y a pas que ça. La société, la contraception, l’image des femmes, le peu de connaissance sur l’anatomie et la physiologie féminine, comme tu l’as si bien dit entre en jeu !!! Et autant on ne peut pas trop jouer (positivement) sur nos hormones, autant on peut jouer sur le reste ! Donc mon commentaire n’est absolument pas là pour te contredire ou étaler ma science. Mais juste pour partager des connaissances :) voila tout ! Bonne soirée,
    Ophélie.
    (qui te suit depuis…. Tes débuts!)

    1. dollyjessy

      Même si tu me contredisais ce serait très bien ! Merci beaucoup pour ton commentaire, je n’écrivais plus beaucoup d’articles de toute façon !
      C’est pertinent que tu précises cela, j’ai lu des recherches assez récentes qui remettent en question le lien testosterone et désir sexuel, mais je te rejoins complètement il y a une prédisposition, comme pour le « mécanisme » dont je parle qui est plus simple chez eux ^^. Disons qu’ils peuvent ressentir du désir de façon plus continue que nous certes, mais cela ne doit en aucun cas justifier une difficulté plus forte à rester fidèle. Ca voudrait dire qu’au moment de l’ovulation ce serait légitime qu’on saute sur le premier beau mec qui va nous draguer en soirée :D
      Bon courage pour ton mémoire ! A très vite j’espère.

      1. Ophélie

        Ah oui ? Hyper intéressant ! Les recherches sur la sexualité évoluent tellement. Il y a toujours des choses à apprendre et des idées à déconstruire ! Ah ça c’est clair, se servir des hormones pour excuser certains comportements, No way! En tout cas, merci de m’avoir répondu ! C’est tellement agréable de pouvoir échanger :)
        Bisous.

    2. Laetitia

      Cc ton article est très intéressant et assez juste , j’ai la chance d’avoir un mari qui pense d’avantage avec mon plaisir qu’au sien et ça aide énormément à avoir une sexualité épanouie et à réussir à lâcher prise afin de prendre du plaisir ! Néanmoins la libido (chez la femme en particulier) a quand même le désavantage de fonctionner avec nos différentes étapes du cycle donc le système hormonal ou notre état psychologique… je rejoint donc Ophélie sur ce point..
      Pendant longtemps j’avais du mal à parler de ce sujet avec ma moitié avec qui je suis pourtant depuis 19 ans , par pudeur avant tout sûrement du a notre jeune age quand on sait rencontré et a l’éducation que j’ai reçu ou comme tu le dit si bien dans cet article une femme qui ose parler librement de sexualité et assume sa féminité et ses envies est considérée comme une  » pute  » … une belle fermeture d’esprit et surtout une belle connerie !
      Donc un petit conseil mesdames mesdemoiselles et peut-être messieurs qui lisez cet article , dialoguez assumez et prenez votre pied !

  6. Yasbaltrine

    Mais merci pour cet article Jessica <3
    Merci de souligner également que les femmes étant confrontées à de la "drague" (parfois + du harcèlement mais autre sujet) bien plus souvent que les mecs, techniquement c'est elles qui devraient/pourraient être les plus infidèles. Comme quoi c'est vraiment une question de volonté hein.
    Pareil quand tu parles des rapports centrés sur la pénétration et le plaisir du mec, évidemment comment s'attendre à ce que les femmes aient envie de sexe si c'est pour que ça se passe ainsi à chaque fois ? Le mythe des femmes vaginales vs clitoridiennes n'aide pas non plus il faut dire !
    Quant à la pilule, c'est tellement ça. Depuis que je l'ai arrêtée je me suis découvert une libido (surtout en période d'ovulation, comme l'a dit Ophélie dans le commentaire précédent).
    Alors merci de mettre enfin des mots sur tout ça, c'est ce genre d'article qui fera bouger les choses ;)

  7. Océane

    Merci pour cet article ! On ne parle pas assez sexualité féminine. Du moins pas de cette façon: sans tabou et avec une bonne dose de déconstruction. Pour moi, la sexualité, le désir sexuel n’est en rien biologique. Mais bien une question de personnalité, de contexte. Il est parfois plus facile de prendre son pied seule en 5 min qu’à deux avec une bonne dose de boulot. Et la pénétration, bof bof si elle n’est pas bien accompagnée ;) et après on passe pour des prudes en manque de libido ;) la blague! Pour la fidélité, je te rejoins… tellement faciles ces excuses issues du patriarcat. Et comme tu dis on aurait bien plus d’occasions à priori. Taratata! Bonne soirée et merci encore!

  8. La meuf du 19

    Ah mais ça fait plaisir ce genre d’articles !
    Depuis que je suis ado, j’entends toujours parler de l’opposition désir masculin/féminin.
    Jusqu’à ce que dans ma vie de femme installée (j’ai plus de 40 ans, quelques histoires, pas mal de coups d’un soir pendant mon célibat de 7 ans et actuellement en couple avec un amoureux), je découvre que c’est juste de la merde en barre pour bien contrôler les femmes
    J’ai toujours une libido active, mes copines qui parlent librement de sexualité aussi (pour les autres je ne sais pas) mais oui nous les femmes n’avons pas moins de désir que les hommes.
    Là mon mec est dans une phase ou il a une grosse baisse de désir, du coup, c’est moi qui vais le « chercher »
    Et au début de cette baisse, je me suis pas mal mise en question, jusqu’à ce que je comprenne que non, le problème ça n’était pas moi, c’est juste qu’il n’a pas la tête à ça en ce moment…
    alors qu’on m’a tellement répété que les mecs avaient envie tout le temps
    C’est vraiment une construction sociale qui ne rend service à personne :/
    Voilà, c’était mon témoignage décousu ^^ mais merci pour cet article <3

  9. Laura

    Si tu sais que ton bigmac va être dégeulasse, tu vas pas te taper 600 calories pour rien non ?

    Meilleure punchline de l’année

    1. Julie

      Je suis d’accord ; )

  10. Romain

    Je n’ai pas de soucis vu que je suis asexuel, je n’ai jamais eu de relations et je n’en aurai jamais. ^^
    Ton article est génial, c’est vrai qu’à cause des généralités on donne beaucoup trop d’excuses sorties de nulle part. Chaque personne est unique et ce n’est pas être un « sous-homme » que de pleurer ou d’être sensible. Et aucune activité ou passion n’est réservée à un seul sexe.

  11. Daniel Dardailler

    Ne pensez-vous pas que le dimorphisme sexuel humain soit un facteur important impactant la libido des femmes ? Le fait qu’un homme puisse assez facilement maîtriser physiquement une femme et la violenter dans le confinement d’une chambre close me semble être un facteur déterminant dans la méfiance de cette dernière vis-a-vis des rapports sexuels avec de beaux inconnus.

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