Mood

On n’a rien sans rien.

J’ai commencé pas moins de 4 articles ce week-end, mais à chaque fois je n’arrive pas à les finir, à en venir où je veux vraiment en venir. Surement parce que je ne sais pas moi même où je veux en venir.

Indécise. Vous savez que c’est mon deuxième prénom. Même quand j’écris, mon incapacité à choisir vient me prendre la tête. Je me sers de cette caractéristique comme un prétexte pour justifier toutes les choses que je n’entreprends pas. Comme justifier que je suis incapable d’écrire ce foutu roman que j’aimerais écrire. J’ai tenté plusieurs fois de commencer un « roman » autobiographique. Mais ça me fait comme pour ces articles. J’arrive à un texte constitué de certaines phrases et je me demande si d’autres phrases ne seraient pas plus pertinentes, plus jolies, plus parlantes. Pourquoi ce mot et pas un autre, pourquoi cette formulation plutôt que celle-ci, pourquoi commencer de cette façon quand il existe des milliards de possibilités de commencer, de finir ? Dans le cas de mes articles je me fais une raison, je clique sur « publier » même si je sais que je pourrais faire largement mieux, d’ailleurs ici je m’exprime comme si je vous parlais, sur un ton assez familier, simplement, je ne cherche pas à « bien écrire » mais à bien m’adresser à vous. Dans le cas d’un livre, c’est différent. J’ai eu des cours d’écriture littéraire pendant une année à l’Université, l’exercice dans lequel j’excellais était celui de reproduire le style d’un auteur. De Proust à Sartre, je m’en sortais bien, mais à quoi bon avoir une bonne capacité d’imitation, si on n’est pas foutus d’avoir un instinct créatif indépendant de la créativité des autres. On rejoint ce que je vous disais dans mon article où je nous suggère d’arrêter de nous comparer aux autres. J’ai souvent eu l’impression de devoir lire des centaines de romans pour trouver mon style, parce que je n’ai pas confiance en ma capacité de développer mon propre style. Celui qui quand on lit un texte, on pourra dire « c’est elle qui l’a écrit ». Même si soyons honnête, de nos jours, je considère que personne n’a un style rien qu’à lui ou inimitable. Ou ils sont très rares. Mais quand je fais ça, je me bloque face à leur talent, ou j’aurais l’impression de copier des auteurs si par malheur je commençais à imiter leurs tournures de phrases même sans le vouloir. J’ai cette impression que si je sais comment font les autres, tel un mode d’emploi, j’y arriverais aussi. Tout en pensant qu’une fois ce mode d’emploi entre les mains, je ne peux rien en faire sans « tricher ».

La semaine dernière, je parlais avec mon amie Cyrielle de photographie culinaire, je lui disais que jusqu’à présent je faisais ma petite tambouille, j’ajoutais un truc ici ou là, et passées quelques minutes de prises de vues j’arrêtais sans essayer d’aller plus loin. Je ne vous cache pas qu’il y a donc toujours un truc qui cloche sur mes photos, et que je regarde des photos sur Pinterest en me disant que je ne serais jamais à leur niveau, mais je me dis que j’ai un blog amateur, que je ne dois rendre de compte à personne et qu’après tout cela ne changeait pas grand chose pour mes lecteurs. Et là je pointe du doigt cet énorme problème que j’ai, et qui fait que je fais toujours les choses à moitié, et que je me caractérise comme une « travailleuse fainéante ». Le travail ne me fait pas peur, mais à moins d’avoir une pression extérieure ou de devoir rendre des comptes à quelqu’un, et encore, je me contente souvent d’un minimum ou finis par développer une attitude de meuf hippie à la con « pourquoi faire plus si cela est suffisant. Cool Raoul ». Quand on sait que je peux être perfectionniste dans certains aspects de ma vie, c’est mon côté Mister Hyde. J’ai du mal me dire que j’ai besoin de beaucoup travailler pour arriver à un résultat précis, j’aime réussir les choses tout de suite, et si je ne les réussis pas tout de suite, je considère que c’est un talent que je n’ai pas. C’est comme pour les notes à l’école, j’étais fière d’avoir d’excellentes notes en sciences sans faire grand chose, c’était ma force, et je délaissais par instinct les matières qui me demandaient trop d’efforts pour avoir de bonnes notes. Sauf que j’en ai assez d’agir ainsi, de ne pas me donner réellement les moyens d’arriver à mes fins, et d’être déçue quand les choses ne se déroulent pas comme j’aimerais qu’elles se déroulent vraiment. Prenez ce blog, il a du potentiel pour aller bien plus loin, mais le voyant jusqu’à récemment comme un simple passe temps, je me contentais d’un minimum vital qui répondait à mon besoin de produire un contenu de qualité, et d’échanger avec vous, sans pour autant aller au bout des choses.

Bon là je m’égare dans ma propre digression, revenons-en à ce que je disais. Il faudrait que je prenne le thé plus souvent avec Cyrielle, on s’est mutuellement motivées en se confirmant des choses qu’on savait déjà au fond de nous. Elle m’a permis de me rappeler ce qui pourrait paraitre évident quand on connait un peu la photographie : une photo parfaite, même quand on a du talent, peut demander des heures.

Comme écrire un premier livre peut prendre des heures et des heures de réécriture, de larmes et de sueur. Comme devenir bonne actrice demande des heures et des heures de travail acharné. Oui parce que j’ai commencé ma formation d’acteur en pensant au fond de moi que j’avais un petit potentiel pour ça, que cette sensibilité exacerbée et le vécu que j’avais devaient probablement faire la différence, mais je n’avais pas conscience que pour la plupart des bons acteurs, arriver où ils sont arrivés a nécessité 20% de talent, et 80% de travail (dixit mon excellent prof). Je me trouve tellement hypocrite parfois. Je peux taper noir sur blanc que lorsque j’ai abandonné la perspective de devenir ingénieur, au delà du fait que je ne voulais pas le devenir, j’ai aussi compris une fois dans le supérieur, que mes facilités allaient arriver à leur limites. Qu’à un moment donné, il allait falloir que je fasse beaucoup d’efforts pour aller plus loin et toucher à l’excellence.

De manière générale, je suis obligée d’admettre que je procède parfois à une fuite en avant. Quand les choses se compliquent, qu’une décision doit être prise, ou que j’ai peur d’échouer je suis capable de me focaliser sur des choses que je maitrise ou de faire l’autruche. C’est moins risqué après tout. Enfin je fais cela de moins en moins, il suffit que je regarde l’année écoulée pour constater avec fierté que sortir de ma zone de confort devient fréquent, et que j’aime ça, c’est mon côté sadomaso.

Bref, nous sommes également arrivées à la conclusion que pour produire une photo parfaite, rien à faire, il fallait forcément passer par cette phase d’inspiration, où on regarde le travail des autres afin de se fixer ses propres objectifs. Et que cela ne revenait pas à tricher, mais faisait partie du processus de création, de travail, de progression.

Donc on arrive à ces conclusions :

  • 1. Je dois accepter qu’on ne peut pas être un génie ou un caméléon qui peut être bon à tout ce qu’il touche dès qu’il le touche. (Si toi aussi tu regardais M6 au début des années 2000 et que tu connais Jarod le caméléon, tu sais de quoi je parle). Mais qu’on doit se donner les moyens d’y arriver, comme Charles Ingalls a dû couper beaucoup de bois avant de construire sa maison avec des buches parfaites. Tout en gardant à l’esprit que tant que le travail rejoint un plaisir, il est toujours plus simple à mettre en oeuvre.
  • 2. Le talent sans travail restera toujours une ressource inexploitée. Qu’est ce que le diamant qui demeure sous la terre si ce n’est une richesse qui ne vaut rien ? Il y a du niveau dans la métaphore ce soir.
  • 3. S’inspirer du talent des autres ne revient pas à les copier, il s’agit simplement d’une étape à passer pour développer son propre talent, qui lui sera « unique », si l’on peut considérer que cela existe.
  • 4. Je l’ai toujours répété, mais j’ai besoin de me le rappeler et de vous le rappeler : le facteur chance existe, il peut parfois payer. Mais le travail paye plus souvent, lui.

Et on va laisser les plus grands esprits de ce monde nous les confirmer, si vous le voulez bien :

  • « C’est par le travail que l’homme se transforme. » Louis Aragon, poète et romancier.
  • « Le génie commence les beaux ouvrages, mais le travail seul les achève. » Joseph Joubert, auteur.
  • « Je ne crois pas au génie, seulement au dur travail. » Michel Petrucciani, pianiste et compositeur.
  • « Pour être grand, il faut quatre-vingt-dix-neuf pour cent de travail. » William Faulkner, Prix nobel de Littérature.
  • « L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments. » Confucius, philosophe, homme de vision.
  • « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Confucius.
  • « Faire un film, c’est tellement de travail, de sacrifices, il y a une forme d’abnégation totale. » Xavier Dolan, réalisateur et comédien, prisé à Cannes à 24 ans ex-aequo avec Jean-Luc Godard.

Petite précision que je tiens à apporter : le tout est de trouver un juste milieu, je ne crois pas à une vie vouée au travail, à une vie où on oublie de ne rien faire, à une vie qu’on laisse défiler en oubliant l’essentiel : vivre. Je suis prêtre à travailler, mais en aucun cas à sacrifier ce qui compte, après Charles Ingalls citons Charles de Gaules qui disait « La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »

Sans compter que travailler et travailler avec efficacité sont deux choses fondamentalement différentes. Mais ça c’est un autre sujet.

Travaillons oui, mais travaillons bien et avec modération. En exploitant nos richesses.

Voilà un article bien bordélique comme je les aime, et où j’ai l’impression de me mettre à poils bien que ce ne soit pas le cas ^^

Je vous embrasse, passez une belle soirée, et psssst.. le printemps est là, mais n’en parlons pas trop ou il risquerait de se faire la malle à nouveau…

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29 Comments

  1. MathildeL

    Complètement d’accord avec toi ! Travailler efficacement et raisonnablement pour devenir meilleur :)

    Belle soirée,

    Mathilde

  2. Laurélène

    J’aime tes articles bordéliques moi. Ça me détend !
    Merci pour l’instant humeur, j’ai beaucoup appréciée te lire. A mon humble avis, tu as déjà développé un style bien à toi grâce à des métaphores qui te rendent unique en ton genre.
    Mais qui vivra verra. J’ai confiance en ton talent, et je serais surement la première a acheter un de tes romans.
    Bonne continuation :*
    <3

    1. dollyjessy

      Ahaha merci ! C’est gentil, je retiens que j’aurai au moins une lectrice ;)

  3. Caroline

    Cet article est tellement salutaire, ça fait des années que je me dis qu’il serait temps de regarder la montagne de travail en face et de ne pas trop tarder à l’escalader plutôt que de me reposer sur mes acquis. Il est temps de bouger ! Merci pour ça <3

    1. dollyjessy

      Merci Caroline, bon courage alors ^^

  4. Clem.C

    Coucou,

    Très bel article, ca me donne envie de faire pleins de trucs que j’ai laissé en suspens depuis un petit moment: le crochet, le dessin, etc. Je suis comme toi, si je vois que je n’ai pas de talent, j’abandonne, par honte, par peur qu’on se moque de moi… Le seul truc dont je me suis forcée, c’est mon blog. Je continue à écrire même si c’est maladroit. Ça m’a permis d’avancer sur les compte rendus de cours, etc. Et ça mêle écriture et photographie. La ou j’ai fait beaucoup de progrès c’est en shootant beaucoup avec une amie. On a des angles de vu différents et ça aide à progresser. ^^. Puis, j’hésite pas à décortiquer le travail des autres: je me pose 5 min devant la photo et je l’analyse, je retiens et j’applique sur d’autre prise de vu. Certains truc je garde, d’autre non. Par exemple, les photo avec un pied fixe, non, j’aime bouger, me mettre dans tous les sens, et le pied m’embête je, fais donc sans quand je peux me le permettre! =)
    Bref, super article, je l’aime beaucoup! :)

    1. dollyjessy

      Merci Clem, j’espère que tu vas te remettre à toutes ces choses alors. Concernant le trépied je comprends tout à fait, il me gêne un peu dans ce que je veux faire, mais quand on veut faire de la photo très lumineuse malgré un temps gris c’est vrai qu’on n’a pas toujours le choix ;) A bientôt !

  5. Julinfinity

    Je suis enfin sur l’ordinateur, donc je viens te répéter ici ce que je t’ai déjà dit sur les réseau sociaux, mais j’ai beaucoup aimé cet article! Je trouve que le recul que tu parviens à prendre est assez impressionnant, ça me fait également pas mal réfléchir! Tout ça est écrit, certes, au fil de tes pensées, mais ça n’en reste pas moins prenant, et intéressant! :)

    1. dollyjessy

      Tu es adorable Julie, merci beaucoup pour tous tes petits mots laissés ici et là ;)

  6. lesdoucesparoles

    Je trouve que tu as déjà ton propre style. Fais-toi confiance :)

    1. dollyjessy

      C’est gentil ;) Cela dit sur le blog c’est encore autre chose, on y écrit plus simplement que dans un roman je pense !

  7. Léa

    On porte le même deuxième prénom alors ;-) Les joies d’être née sous le signe de la balance! C’est dingue comme à chaque fois que je te lis j’ai l’impression de me reconnaître..
    Ma grand-mère dit toujours que « le travail c’est la santé, mais ne rien faire c’est la conserver » ! Il faut effectivement trouver l’équilibre idéal je crois.

    1. dollyjessy

      Etre Cancer n’arrange pas les choses visiblement ^^ Elle a bien raison ta grand-mère, même si j’ai toujours trouvé ce proverbe est assez contradictoire, ce qui n’est pas l’idéal pour des indécises ;)

  8. Clémentine

    je me retrouve complètement dans ton article, je suis moi aussi une travailleuse feignasse qui voudrait être excellente dès le premier essai, à la première minute ^^’ (ce qui, bien évidement, ne marche jamais !)

  9. TIFFANYMAGINE

    C’est fou comme j’apprécie ses petits articles où tu nous livres délicatement une part de toi, à travers ce qui te tracasse, te passe par l’esprit ou t’affecte… Et le pire dans tout ca c’est que je me retrouve bien trop souvent à travers ce que tu écrit. Cette non confiance en soi, vouloir s’engager dans tout un tas de choses tout en ayant bien trop peur de ne pas y arriver qu’on ne commence jamais, se penser comme relativement détaché du regard des autres mais avoir inévitablement peur du jugement final…
    Le début d’un programme sportif et ce bébé blog c’est déjà beaucoup pour moi, je ne veut rien lacher et y arriver car je prends tellement de plaisir
    Tout ce que je peux te dire c’est que tu es loin d’avoir un style passe-partout, on pourrait me donner un de tes articles sur simple format papier que je saurais te reconnaitre aisément !
    Et puis au final, te rends tu comptes que tu prends goût toi aussi à ces petits articles Mood ? Car a mon plus grand bonheur ils sont de plus en plus nombreux.

    Des bisous, des encouragements et un soupcon de confiance !

    1. dollyjessy

      C’est gentil merci beaucoup ! Je ne sais pas si j’en écris plus mais oui j’aime beaucoup les écrire c’est vrai ;) Des bisous.

  10. Inès

    Je suis totalement d’accord ! C’est tellement plus facile de se reposer sur ses facilités et d’en avoir l’habitude, qu’au bout d’un moment, travailler devient difficile. Enfin si j’ai bien compris.

    Exemple débile : j’ai commencé la guitare il y a 4 ans, mais je n’étais pas naturellement douée, alors que d’habitude, en ce qui concerne le travail scolaire par exemple je n’ai pas trop de difficultés. Je n’ai pas travaillé assez, j’ai été découragée de voir toutes ces personnes meilleures que moi résultat j’ai abandonné.
    Je me suis rendue compte que lorsqu’on se compare aux autres c’est 10 000 fois pire. Mais ce n’est pas toujours simple de faire abstraction.

    En tous cas, continue ce que tu fais et d’écrire de façon spontanée comme cela, car j’aime j’aime j’aime. Et si jamais un jour ce fameux livre voit le jour, je serais ravie de le lire !

    Bises
    Inès

    http://unsapindansmonplac-art.blogspot.fr

    1. dollyjessy

      Tout à fait ! J’aimerais aussi me mettre à la guitare, mais je dois me préparer car je sais d’avance que je serai nulle ^^ Merci pour ton commentaire Inès, des bisous.

  11. Aline - Inspiré et Créé

    Très parlant ton article!
    En faîte, je suis écrivain (non, c’est faux, j’écris juste des brouillons de romans) et à l’époque, j’avais énormément de mal à commencer à écrire mes histoires et je ne comprenais pas pourquoi, j’avais pourtant de l’inspiration. Puis grâce à une blogueuse ^(CraftB) qui parlait de la perfection, j’ai compris que j’arrivais pas à écrire car je voulais être parfait dès le début: écrire les bons mots et les bonnes phrases et regommer sans cesse. Cette obsession de la perfection réfreinait mon envie d’écrire et aussi de dessiner.
    Mais lorsque j’ai compris qu’on ne pouvait pas être parfait du 1er coup alors j’ai commencé à lâcher-prise. À écrire selon mon inspiration avec les mots qui viennent sans chercher à être parfait. Et c’est beaucoup mieux depuis, je me perfectionne naturellement. J’écris. Je relis quelques mois plus tard et je corrige si besoin. On ne peut jamais écrire un livre du 1er coup, tous les auteurs ont du ré-écrire leur livre de nombreuses fois!

    Concernant le style, je te comprends aussi. Mais moi, c’est plutôt mon style de photographie qui m’inquiétait même si c’était juste pour le blog xD. J’ai envie de faire de jolies mise en scène comme les photos de Jesussauvage par exemple mais si je prenais plusieurs heures pour faire juste quelques photos, j’aurais jamais le temps de rien faire!
    Donc voilà, il m’arrive de prendre du temps pour faire une photo mais une demi-heure, c’est largement suffisant et si c’est pas assez bien, ben tant pis!

    1. dollyjessy

      Merci ! En effet ce que tu dis n’est pas faux, merci de le préciser, une piqure de rappel est toujours la bienvenue. Je pense la même chose pour la photo donc je te comprends parfaitement ! Et je te rejoins sur la durée, je pense qu’il ne faut pas s’acharner non plus, surtout quand il s’agit d’un loisir. A bientôt Aline ;)

  12. Laurelas

    Je me retrouve bien dans tes propos, et me trouve souvent bien plus paresseuse que je ne le suis en réalité. Par peur de sortir de ma zone de confort comme tu dis, et sûrement par manque de confiance en moi. Par impatience aussi.

    Que ce soit au travail ou ailleurs (enfin c’est la grande période du « je devrais faire du sport ouhlala, mais je suis si crevée le soir après le travail que ça me semble impossible de m’y mettre, et jamais de la vie je ne me lèverais plus tôt pour faire du sport.. ahem)

    Bref, je ne sais pas bien où je voulais en venir. Mais oui, je me retrouve dans tes dires. Des bisous.

    1. dollyjessy

      Ah oui le sport, la discipline où notre aptitude de paresseuse est la mieux exploitée ^^ Des bises !

  13. Links I Love #55Whatever Works

    […] Jessica nous partage ses réflexions sur le travail, la confiance en soi, le perfectionnisme… […]

  14. Stéphanie

    Hello,

    Je me suis reconnue dans ton article ! Je dessine et j’écris depuis toujours, mais à un moment donné je me suis rendue compte que je ne faisais que copier les peintures que j’aimais ou les romans dont l’histoire et le style me plaisaient.

    Et puis il y a quelques temps, j’ai découvert quelque chose d’important : l’écriture d’un roman ne devrait pas se résumer à un exercice de style, ni être un concours à qui utilisera le plus d’expressions obscures. J’écris parce que je veux raconter une histoire qui me tient à cœur et qui mérite d’être partagée avec les autres, peu importe le style que j’emploierai : l’important est de toucher le lecteur, réveiller en lui des émotions et l’emporter loin de son quotidien pendant quelques heures. C’est pourquoi maintenant je me fais confiance et j’écris sans trop me préoccuper de mon style ; je me concentre sur mon envie de raconter mon histoire.

    Donc si tu as envie d’écrire, commence dès maintenant à esquisser un rapide plan de ton roman, et écris la première phrase. Le reste suivra tout seul :) Tu pourras toujours peaufiner ton œuvre lors de la relecture ;) Merci pour cet article qui m’a beaucoup touchée.

    1. dollyjessy

      Je n’ai jamais encore copié personne, disons que c’est plus une crainte que ça arrive, mais en même temps je n’ai jamais réalisé de peintures ou de très longs textes ! Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis, je pense qu’une fois qu’on raconte ce qu’on a envie, le reste vient tout seul, mais je dois me le dire à chaque fois ;) Je t’en prie je suis contente que tu aies aimé l’article, à très bientôt.

  15. Afck

    Hello,

    Je passe par là par hasard et je me retrouve un peu dans ton article.
    Il y a pas longtemps j’ai découvert deux petits bouquins d’Austin Kleon « Steal like an artist » et « Show your work » (il a aussi un blog très intéressant). Il explique sa vision du processus de création comment il « vole » aux autres et comment il s’en sert pour créer (pas copier) et le deuxième c’est comment diffuser son travail sur internet. (mes résumés sont un peu ramoli ramolo mais dans l’esprit c’est ça.) Il explique aussi que être un artiste de l’an 2010 ce n’est plus s’user jusqu’au bout de l’os et mourir à 27 ans.
    Je me suis dit que cela pourrait peut-être t’intéresser (ou que tu connais déjà !) je suis désolée si mes propos ne sont pas très clairs.

    Je vais continuer ma balade sur ton blog !

    PS : Je fais partie de la génération du caméléon mais je n’ai jamais compris la fin de cette série haha

    1. dollyjessy

      Ah merci, je vais y jeter un coup d’oeil, je ne connaissais pas (et oui tes propos sont très clairs rassure toi). J’avoue ne pas du tout me souvenir de la fin de cette série ^^ J’espère que le reste du blog te plaira, des bisous.

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