Mood

Il jouait du piano debout.

Après avoir vu la mine déconfite d’une bonne trentaine de personnes quand je leur ai annoncé que je vivais dans le 15° arrondissement de Paris, j’ai encore voulu pointer du doigt le parisianisme, de la même façon que je le pointais déjà du doigt quand des parisiens ont failli vomir sur mes chaussures quand je me présentais alors que je vivais encore à Metz. Si vous n’êtes pas parisiens c’est un peu comme Paris et le reste de la France, je vous explique rapidement : il y a Paris. Il y a la Seine. Il y a donc 2 rives, une de chaque côté de la seine. Le 15° est sur la rive gauche, les quartiers prisés sont sur la rive droite, en bref il faut habiter rive droite sinon t’as raté ta vie de bobo.

Puis je me suis souvenue, que même si cette tendance à exclure ce qui est différent est assez marquée à Paris, elle existe partout, quel que soit le milieu social, quel que soit l’âge. Beaucoup de personnes ont cette propension à critiquer, juger, se moquer, dès que quelque chose n’entre pas dans leurs normes. Mais pourquoi ?!

« Et pour quelles raisons étranges les gens qui n’sont pas comme nous, ça nous dérannnnge, ça nous dérannnnge ?! » Même France Gall se posait la question, cela montre bien que c’est un gros problème de société que nous avons là.

Ca commence dès l’école primaire, on se moque de ceux qui mettent des baskets sans marques, tenez, on s’est même moqué de moi parce que ma mère était blonde et belle, parce que ce n’était pas trop la norme d’avoir une jolie maman qui porte talons et décolletés chez les autres. Comme elle en mettait, c’était une « trainée » à leurs yeux. On peut leur pardonner à ces enfants issus de quartiers difficiles, qui ont souvent une éducation qui les enferme dans cette vision des choses.

Mais qu’en est-il du cadre supérieur qui a grandi dans une belle maison de banlieue résidentielle, avec une éducation donnée par un papa professeur des écoles et une maman auteure littéraire ? On pourrait penser qu’ils ont la capacité de prendre davantage de recul, et pourtant…

On grandit tous en fonction de normes bien spécifiques. Des normes universelles, des normes propres au pays où nous vivons, des normes qui ne sont rien d’autres que des inventions sociales. Par exemple c’est une norme de dire Bonjour aux gens le matin, de souhaiter bon appétit même si c’est complètement con, de ne pas dire exactement ce qu’on pense aux gens pour rester en paix les uns avec les autres. A l’inverse il n’est pas normal de toucher l’entre-jambe d’une personne comme si de rien était. Vous imaginez si la norme n’était pas de se faire la bise mais de se mettre la main au cul le matin ? Pourquoi pas, personne serait choqué car ce serait normal.

Il faut donc des normes, si individuellement on s’en passerait bien parfois, la société en a besoin elle.

Une société qui s’avère finalement bien paradoxale : les gens ont de grands principes et crient haut et fort qu’ils ne font aucune différenciation en fonction des origines ou du sexe d’une personne, mais dans la vie quotidienne, font tout le contraire et passent leur temps à juger et remettre en question ce qu’ils ne connaissent pas.

Une société où la tolérance est reine, seulement quand ça l’arrange.

La tolérance ne devrait pas s’appliquer uniquement à de grands principes, elle doit commencer dans la vie de tous les jours, et l’humour ne devrait plus servir de prétexte pour critiquer ce qui est différent. Oui parce ces parisiens cadres supérieurs qui m’interrogent constamment « en plaisantant » sur la prétendue co-sanguinité des gens qui habitent l’est provincial, croient vraiment qu’à Metz on se marie tous très jeunes et que les filles se font engrosser façon Petite Maison dans la Prairie. Quand ils me faisaient la remarque d’être particulièrement « stylée » pour « une messine », ils pensaient vraiment que dans les petites villes on n’a pas de goût et qu’on ne sait pas s’habiller. A l’inverse énormément de provinciaux pensent que les parisiens sont généralement des cons malpolis. Moi je ne trouve pas.

Quel que soit son milieu social, le fait de grandir avec des normes qui nous sont propres, développe en nous un esprit partiellement fermé. Qu’il s’agisse de juger un gosse de banlieue sans connaitre son passif, un collègue qui ne boit pas de vin au restaurant, un pote qui a choisi d’être vegan ou un transexuel, ne devrait pas faire de différence. Car l’ouverture d’esprit est capitale en toutes circonstances, on éviterait certains comportements ségrégationnistes en faisant attention aux valeurs qu’on véhicule à nos enfants, en prenant la peine de toujours lever le bout de notre nez pour voir les choses d’un peu plus loin, et de ne pas se fier à la normalité. Si je m’étais fiée à toutes les valeurs de ma famille, sans me créer ma propre perception des choses, si je ne m’efforçais pas de toujours comprendre la différence, je n’aurais jamais cette vision des choses, je ne serais pas cette fille qui essaye de ne pas juger ce qu’elle ne connait pas. Même si comme tout le monde, il lui arrive de tomber dans le panneau.

Je pense que nous devrions tous nous remettre en question sur notre façon de percevoir « l’autre », et vous vous pensez quoi de tout ça ? Vous pensez que j’exagère ou vous voyez exactement de quoi je parle ?

Je vous fais plein de bisous les petits coeurs de belette <3

PS: Comme pour beaucoup de mes articles humeur je ne vous cache pas que j’ai eu du mal à le publier, mais comme je vous bassine toujours avec la confiance en soi, je tiens à vous préciser que je me fais violence à chaque fois en les publiant quand même :D

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31 Comments

  1. Aurélie

    J’ai beaucoup aimé lire cet article et je dois dire que je l’aurais même préféré un peu plus long :D
    C’est vrai qu’on a toujours des a priori quand on rencontre des choses qu’on ne connait, des gens particuliers. On a toujours une image préconçue, des idées qu’on a en tête sans trop savoir d’où elles nous viennent, mais elles sont là.
    Je suis bien d’accord avec toi. Il faut savoir prendre du recul, il y aura toujours des valeurs, des idées véhiculées dans nos familles, notre entourage mais il faut s’avoir s’en affranchir et voir plus loin. Ne pas être effrayé par ce qu’on ne connait pas, ne pas se braquer, ne pas se contenter de croire ce qu’on nous en a dit mais nous faire notre propre idée :)

  2. Leslie

    Je suis assez d’accord avec toi. J’habite en province, voire pire en campagne et les certaines personnes ne comprennent pas comment on fait sans les magasins juste à côté, ou le cinéma, etc… Mais il y a autre chose dans la vie que ça. Et le calme, ça fait du bien aussi parfois.
    Quant à Paris, j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a que la capitale et les parisiens qui existent en France. J’ai le sentiment que l’on est souvent laissé de côté d’un peu tout.
    Il y a tellement de préjugé sur tout et tout le monde. Je trouve ça triste ce manque d’ouverture d’esprit.

    J’aime beaucoup tes articles humeurs, je m’y retrouve beaucoup.
    Bonne soirée,
    Des bisous.

  3. Achata

    hum,hum: y-t-il un message subliminal derrière cette publication???? Enfin bref comme dirait Francklin.. Ton article est très juste, mais peut-on réellement ne pas avoir d’idée préconçu? Avons nous à chaque seconde la faculté de réfléchir avant d’agir ou de parler? Je pense bien évidemment, qu’il est dommage de se restreindre a, aux m’as tu vu. J’ai souvent dit, et pensé que dans la mesure du possible je ne juger pas, j’évite d’enfermer les personnes dans des cases , de toute façon la vie de l’autre ne me regarde pas tant qu’il est heureux et qu’il ne me marche pas dessus. L’idéal ou plutôt mon idéal serait un monde ou la tenue de l’autre, son odeur,son langage, sa position social ne devrait m’interpeller,m’offusquer mais tout cela est utopie. L’humain est un éternel insatisfait comme disait l’autre philosophe. Le vivre ensemble suscite des interactions bonnes ou moins bonnes. Il faut juste y établir un équilibre et évité cet extrême nombriliste.

  4. Marie

    Salut Jessica.
    C’est grâce à HelloCoton que j’ai découvert ton blog et c’est un pur régal, ta mise en page est top ! C’est tout d’abord ton titre qui m’a intrigué, une chanson de Gall en guise de titre c’est pas très commun, et encore moins quand le contenu parle des parisiens.
    Pour donner mon avis de fille de 20 ans qui vit en région parisienne et qui étudie dans un des plus beaux quartiers de la ville, je dirai que je suis entièrement d’accord avec toi.
    Tu as écris ce que beaucoup pensent tout bas. T’as pas de UGG ? Il est où ton Z&V ? Non mais t’as pas encore acheté les nouvelles Sandro ? Et j’en passe… Enfin tu vois aussi de quoi je parle. C’est comme si on était catégorisé alors qu’en y réfléchissant bien, je vois pas ce qu’il y a du mal dans traîner avec une personne n’ayant pas « le même portefeuille » que toi. Enfin je me comprends, contrairement à toi j’ai un peu du mal à m’exprimer ahah.

    Et sur ta perception de l’autre, non je ne trouve pas que tu exagères et au contraire, on devrait tous y réfléchir !

    A très vite,
    Marie

  5. Blog du Dimanche

    C’est un très bel article et très juste ! Malheureusement, tout le monde ne pense pas comme toi … et on fait souvent face à des vrais « cons » (c’est comme ça que j’appelle ceux qui ont l’esprit étroit, voire fermé). Je m’efforce depuis toujours à garder l’esprit ouvert et à ne pas juger trop vite. J’ai grandi à la campagne et je ne me suis jamais habillée avec un sac à patate (et effectivement je n’étais ni mariée, ni maman à 18 ans :D). Il n’y a pas que France Gall qui mettait déjà en lumière se vrai problème : Le vilain petit canard aussi ! Pauvre petit coin coin ^^
    Bisous bisous

  6. Sarah, Les Jolis Mondes

    C’est un bel article, bien écrit et intéressant.
    Je m’efforce moi aussi au quotidien de lutter contre de potentielles idées reçues, de ne pas juger sans connaître (ou si peu) et d’être tolérante envers tous, et pas seulement quand ça m’arrange. J’aime les gens et je suis curieuse de beaucoup de choses. Cela fait aussi partie de mon métier d’enseignante : partager, transmettre, écouter, comprendre… Répéter aussi, beaucoup ! Et tordre le cou aux idées reçues, aux amalgames.
    Et puis, soit dit en passant, le 15ème, c’est super ! Le parc Georges Brassens, le Parc André Citroën, la Villa Santos-Dumont, le musée Bourdel, les jolis cafés, les bons restos, la rue du Commerce…
    J’adore aussi le 14ème, comme en témoigne l’un de mes articles : http://lesjolismondes.fr/blog-lifestyle/beauty-and-style/balade-14eme/.
    En tout cas merci pour cet article tout plein de jolis messages !

  7. valerie

    Hello Dolly, je viens de te lire et j’ai tellement l’impression de m’entendre ; je pense que l’etre humain est ainsi fait et il est impossible de « plaire » à tout le monde ; le principal, je pense est l’honneteté avec les autre mais aussi avec soi meme. Bravo pour ces belles et bonnes choses que tu nous fait partager.

  8. Trenty

    Je suis entièrement d’accord avec toi.

    J’ai un de mes meilleurs pote qui est Parisien et j’adore lui dire que les parigots sont des cons (mais c’est plus pour le chambrer qu’autres choses) et vu que c’est un de mes meilleurs potes, c’est qu’ils ne sont pas tous con :).

    Lorsque j’étais jeune (au lycée), il y avait ce genre de gueguerre rive gauche, rive droite entre la drome et l’Ardèche :)

    « Vous imaginez si la norme n’était pas de se faire la bise mais de se mettre la main au cul le matin ?  »
    Mince, ça aurait été marrant ce genre de norme ;)

    Continue de te faire violence pour sortir ce genre de billet ;-*

  9. juliette

    Oh, et encore, tu ne viens pas du Nord : je ne te dis pas le nombre de blagues sur l’inceste, le tuning et le chômage que j’ai entendues depuis que je suis à Paris… ^^ J’ai pris le parti d’accepter et de mettre en valeur ces différences : c’est ça qui fait la richesse d’une personne. Si ça ne plait pas, tant pis, ça permet de faire le tri ;) Et vive le 15ème, tous les arrondissements méconnus de Paris et la banlieue, qui recèlent de vrais trésors !

  10. Audrey

    Mince je suis de Metz et je vais très certainement habiter dans le 15e prochainement ^^ Article qu’il fallait faire ! Bonjour à Sihem. Besos

  11. Laëtitia Insdigbord

    Très bel article humeurs, il dénonce tout en restant à la fois très délicat ! Chaque individu range les autres dans des cases selon des critères très subjectifs malheureusement. L’important est de rester ouvert et de résister aux préjugés et aux normes que la société veut nous imposer.

  12. patsy

    Je vois exactement de quoi tu parles! Restes surtout dans cette belle optique c’est plus que nécessaire de nos jours et malheureusement ça se fait rare!

  13. Chouchie

    Et bien continue d’écrire Dollyjessy parce que non seulement c’est très joliment rédigé ( je dirais même c’est excellent ) mais en plus c’est complètement ça !
    Les gens aiment bien juger , coller des étiquettes . C’est peut être parce qu’ils sont vides et que ça les fait exister , je ne sais pas …

  14. Pierr

    Je n ‘ai jamais rien compris à cette ségrégation gauche/droite. Entre le Vème et le XXème, je choisis le Vème sans hésiter; entre le Ier et le XIII,je choisis le Ier… donc ça ne veut pas dire grand chose…

    Il y a des gens ouverts dans tous les quartiers et tous les millieux , idem pour les gens snobs ou pédants. J’ai pu remarqué que les gens les plus touchés par ce manque d’ouverture travaillent souvent dans les métiers pour lesquels l’apparence compte plus que le fond (com, politique, …); d’un certain côté cela fait parti du patrimoine parisien.

  15. Mélanie

    Je prends toujours plaisir à lire tes billets d’humeur. Surtout n’hésite pas à les publier. En plus si j’en crois les commentaires, je ne suis pas la seule à les apprécier ;)
    Quant au sujet de l’article, je suis bien d’accord. Essayons d’ouvrir notre esprit et de ne pas juger.
    Bisous,
    M.
    http://www.dmedr.fr

  16. Caroline

    Être tolérant quand ça les arrange, je trouve cela très juste! Bien sûr, la plupart des gens se disent « ouvert d’esprit », ils ne sont pas racistes, pas homophobes car les « voyages leurs ont ouvert l’esprit ». Mais par contre juger quand tu es timide/tu ne bois pas d’alcool/ta passion c’est le scrabble/tu es fan de x/… (ce ne sont que des exemples, à vrai dire, le scrabble est bien le seul jeu que je n’aime pas) et bien là, la tolérance part tout de suite. Sauf que la tolérance elle n’est pas à 1000 km, elle est juste là, à côté de soi.

    1. Melle Insdigbord

      Un article très intéressant qui pousse à la réflexion ainsi qu’à la prise de recul sur le comportement de chacun. Je trouve que ta phrase résume bien les choses : « l’ouverture d’esprit est capitale en toutes circonstances » car pour moi c’est la différence qui nous enrichit humainement.
      Hâte de lire tes prochains articles,
      Bonne continuation. Melle Insdigbord

  17. Lucille - Girlytherapy

    Il fait mouche ton article vu le nombre de commentaire. Je suis d’accord avec toi, même si parfois on tombe dans le panneau sans trop s’en rendre compte.
    Ps : j’adore cette chanson … représentant mon père et diffusée dans des circonstances pas très joyeuses … <3

  18. Amy

    Je suis totalement interloquée parce que je viens de lire. Parisienne pure souche (née et ayant vécue toute sa vie à Paris ou presque) je n’ai jamais eu ce genre de propose vis à vis des gens. S’il est vrai que mon coté snob me fait souffler quand on me dit soirée en province, j’avoue que c’est également la même chose quand on me dit soirée dans le 20 ème, c’est surtout pour le coté pratique des transports car, pauvres parisiens sommes tellement tributaires des transports en commun. En revanche, j’ai des amis qui viennent des 4 coins de la France, mon mec est un breton pur souche et il ne me serait jamais venu à l’esprit de dénigrer ces origines, bien au contraire, c’est toute une richesse et même si j’avoue demander à mon mec de faire des crêpes, et de blaguer sur sa conso de beurre salé, c’est toujours bon enfant. es-tu sur que les personnes dont tu parles sont réellement premier degré? (le parisien a un humour, euh, particulier…)
    Sinon pour la gueguerre rive droite rive gauche, c’est surtout parce qu’il fut un temps (il y a à peine 10ans) où il falait vivre rive droite (st germain, moufetard etc…) pour être dans la tendance culturelle et surtout parce que c’était les quartiers réputés les plus sécur. Avec le temps et le prix des loyers devenus exorbitants, les bobos se sont éloignés et s’installent principalement aujourd’hui dans le 11ème (d’abord c’était le 2, puis le 4 et maintenant le 11 et 20), c’est qu’un effet de mode, les plus beaux immeubles restent rive droite ^^ (bon ok je vis rive droite)

  19. Nala

    « On peut leur pardonner à ces enfants issus de quartiers difficiles, qui ont souvent une éducation qui les enferme dans cette vision des choses. »

    Whaou si ça s’est pas du jugement! Il serait bon d’éviter les généralités!

    1. dollyjessy

      Je pense que tout le monde a bien compris mais je vais quand même te répondre :
      Ce n’est pas un jugement ni une généralité, il s’agit d’un point de vue. Qui qu’on le veuille ou non se base sur un tout de même fait avéré. Pas besoin d’être un grand spécialiste pour savoir que les jeunes de quartiers difficiles et sans aller jusque là, que la classe ouvrière, pour ne pas dire la population pauvre, ont moins de chance d’accéder à un certain niveau éducation. De plus je l’ai vécu donc je pense savoir de quoi je parle. C’est d’ailleurs à cette inégalité des chances que l’Etat a voulu répondre en démocratisant l’école, tu sais Jules Ferry tout ça… Grâce à l’éducation scolaire, dans notre système actuel un enfant d’ouvrier peut, comme un enfant de la classe aisée, accéder à des tas de ressources et des études universitaires. Seulement l’éducation se poursuit après l’école et je le répète, ce n’est pas généraliser que d’affirmer qu’un enfant de banlieue est bien moins entourée qu’un gosse de cadres supérieurs… Enfin nous avons le droit de ne pas être d’accord :)

      1. Nala

        Oui mais ce n’est pas parce que ces jeunes ont moins accès aux études supérieures qu’ils insultent les gens…..je ne vois pas le rapport!
        L’éducation ça commence chez soi, il existe en banlieue aussi des gens très polis et très courtois. C’est ton raccourci qui m’a dérangé pas ton post, avec lequel je suis globalement d’accord.

        1. dollyjessy

          Ce n’est pas ce que je dis, je dis que dans ce type de milieu il est parfois plus difficile d’avoir l’esprit ouvert. L’éducation ne consiste pas uniquement en la politesse, évidemment qu’ils sont polis et qu’ils n’insultent pas les gens.. Désolée si tu as compris ça, je m’exprime peut-être mal mais ce n’est pas l’idée que je veux faire passer rassure toi :) Mais je ne souhaite pas développer, je pense que la plupart des gens ont bien compris que je ne fais pas un tel raccourci, surtout compte tenu de ma propre expérience..

  20. Victoria's Tea Time

    Hello !
    Bel article qui reflète bien la société.
    Je trouve que ces comparaisons sur l’apparence s’estompent avec l’âge adulte…
    Ou peut être avec la confiance en soi qui se développe peu à peu mais qui varie, comme tu le dit si bien dans ton article le plus récent.
    A 24 ans, je me moque bien plus de ce que peuvent penser les autres de mes fringues et de mon arrondissement (5ème, vive la rive gauche, perso je ne pourrais pas vivre rive droite tu vois ! ;) ) que lorsque j’avais 18 ans. Pourtant je viens de commencer une école de commerce post bac, privée bien entendu, où pullulent les sacs céline, baskets chanel j’en passe et des meilleurs, et les regards hautains. Je n’ai ni les moyens ni l’envie d’être couverte de marques de la tête aux pieds, comme j’ai pu l’être au lycée, et c’est très bien comme ça. Grandir ça a du bon parfois !
    Merci de te faire violence pour publier ces jolis billets bien écrits. J’aime lire des pensées, ça change de juste regarder des jolies tenues sur certains blogs.
    Au passage t’es vraiment très jolie, si ça peut te donner un point de plus dans ta confiance en toi, prends le !
    Bonne journée presque ensoleillée et bon week end !

    1. dollyjessy

      Merci pour ton commentaire Victoria, c’est très gentil ! A très bientôt.

  21. Laurie_B

    Je fessais un tour sur ton blog pour voir tes anciens articles (puisque je ne suis pas ton blog depuis très longtemps) et je découvre celui-ci qui m’as à vrai dire fais réfléchir.
    A pas tout à fais 16ans je suis encore une ado; et je me rends compte combien malgré toute la bonne volontés que je mets il m’arrive encore trop souvent, a mon gout, de jugé les gens sur leurs apparences ou de vouloir tels chose parce que c’est « tendance » ou « de marque ».
    Ton article est une belle critique malheureusement vrai de la société actuel.
    biz.

    1. dollyjessy

      Rassure toi c’est complètement humain, j’ai beau avoir écrit cet article je tombe parfois dans le panneau moi-même, le tout est d’en être consciente et d’essayer de faire des efforts. Mais surtout pas de flageller parce qu’on n’y arrive pas. Tu as bien raison, la société fonctionne ainsi, à nous d’essayer de faire la différence :) Bises Laurie, je suis contente que tu flânes sur mon blog en tout cas, alors merci <3

  22. Jack and Mari's

    Haha je me reconnais tellement dans cet article, je vis aussi dans le 15eme et je n’en peux plus de ces hipsters qui me jugent à mon quartier, alors que je l’aime tant <3
    xx
    Marie

  23. Mathilde

    Je suis tout à fait d’accord. Le 15ème, le 5ème… et le 13ème (ou j’ai habité 15 ans) sont de supers arrondissement, et c’est ce que j’aime avec Paris, toute cette mixité entre les arrondissement !
    J’ai déménagé en province, à la campagne et cette image du Parisiens arrogant nous colle beaucoup trop à la peau, pour rien si je peux dire. Maintenant je suis dans une ville de province Limoges, et c’est l’image du campagnard sans intérêt qui me colle à la peau. Déménager ouvre vraiment les yeux, et je le conseille à tout le monde.

    1. dollyjessy

      Ah oui les gens ont l »esprit fermé sans s’en rendre compte, car ils n’ont finalement pas l’occasion de prendre du recul, comme le permet un déménagement dans ton cas par exemple. Et je suis d’accord pour dire que les préjugés inverses existent aussi, la mauvaise image des parisiens en Province n’est pas toujours justifiée. Maintenant pour les parisiens je suis une « campagnarde », pour les lorrains, je suis une « parisienne », au sens péjoratif bien sûr ahaha, enfin dans tous les cas on se fait juger ^^ A très vite Mathilde, merci pour ton commentaire !

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