Mood

Hé toi le temps qui passe, tu peux pas attendre un peu ?

Face au temps qui passe et à mon âge qui augmente d’une façon qui me semble irrationnelle, j’ai envie de mettre la tête dans le four. Dans un premier temps je le laisserai éteint le four, j’essayerai juste de voir s’il ne peut pas me faire remonter le temps, ou retrouver cette faille spatio-temporelle qui me fait me retrouver à presque 28 ans, sans que je ne l’ai vu venir. J’en veux pas de cet âge, je n’ai rien demandé moi, qu’il aille emmerder quelqu’un d’autre. Si je dis que l’âge n’a aucune importance, et que je le pense vraiment, la société ne le pense pas elle. Et si je dis qu’on l’emmerde la société, dans les faits c’est plutôt elle qui nous emmerde. Et pas qu’un peu. Tout comme notre horloge biologique qui se fiche un peu de nos crises psychologiques existentielles.

Vous m’auriez demandé à 20 ans où je m’imaginais à 27 ans, dans mon soucis de mener une vie « normale » je vous aurais répondu dans une maison, avec un mari et un enfant. Avec un travail qui ne me prendrait pas trop de temps pour ne pas nuire à ma petite vie de famille. Hors de question d’attendre trop longtemps pour avoir un bébé, un crédit sur 20 ans, et donc une maison qui me permettra de vivre paisiblement lors de ma retraite sans payer de loyer, bla bla bla. Bla. Même si j’avais cette envie permanente de ne pas être comme tout le monde, la normalité me faisait envie.

A presque 28 ans, non pas que je ne veuille plus de vie de famille, j’en veux une, mais pas tout de suite. « Et bien quand alors ? » demanda la grand-mère. Elle a pas tord la grand mère, même si les femmes ont des enfants de plus en plus tard, avoir son premier enfant à 36 ans c’est pas l’idéal. Et quand bien même, oui on peut adopter, mais biologique ou non, j’ai pas envie d’avoir 50 ans quand mon gosse en aura 14.

Mais je ne me vois pas avoir de bébé là maintenant tout de suite, je commence à peine à être égoïste, à aimer ça, à mener la vie que j’aurais dû mener bien plus tôt mais dont je me suis privée par soucis de sécurité.

Si j’avais pensé qu’un jour, MOI, je serais soumise à cette connerie d’horloge biologique, je me serais bien marré.

Au delà des enfants, j’ai cette impression d’être passée à côté de plein de choses, d’avoir trop longtemps fait ce qu’on attendait de moi. Et quand même j’aurais fait tout ce que je voulais, je ne m’attendais tout simplement pas à approcher de la trentaine si rapidement, quand dans ma tête je suis la même personne qu’à 23 ans, vraiment, rien n’a changé, au contraire je me suis un peu perdue en route, en perdant des années dans une boite à laquelle j’ai voulu me conformer quand ce n’était pas du tout ce qu’il me fallait. (Article à venir)

Avoir 28 ans dans un mois me fait suffoquer, suscite en moi des pensées que je n’aurais jamais pensées avant et encore moins formulées. Je sais que les plus belles années sont censées arriver après 30 ans, j’admets que la confiance que j’ai aujourd’hui n’existait pas tout à fait il y a 10 ans, bla bla bla, mais je ne suis pas prête moi. Je ne me sens pas en adéquation avec les 4 chiffres qui figurent sur ma carte d’identité. D’ailleurs ils ne vont pas même pas avec ma tête ! Ma vie l’explique peut-être, des responsabilités arrivées trop tôt, une vie sociale découverte trop tard, le temps a soudain une emprise sur moi. Le temps qui est passé que je ne retrouverai pas, le temps qui passe que je ne vois pas défiler, et le temps à venir qui me laisse dans une incertitude absolue.

J’espérais trouver un semblant de réponse à ce problème qui n’en est pas vraiment un en arrivant à la fin de cet article. Ce n’est pas le cas, parfois je partage mes pensées sans nécessairement avoir une conclusion à apporter, ou un conseil à donner, c’est aussi ça l’intérêt d’un blog. Je me dis qu’échanger à ce sujet avec vous, quel que soit votre âge ou votre situation, peut-être pertinent, peut m’aider à relativiser, ou aider certaines d’entre vous qui ont d’autres raisons d’avoir envie de mettre la tête dans le four.

D’une part il y a vous, qui avez passé le cap des 28 ans hier ou il y a bien longtemps, qui avez peut-être connu ce sentiment de frustration auquel je suis confrontée. Qui avez peut-être le recul nécessaire pour partager avec moi votre expérience, les états d’esprit que vous avez traversés quand vous vous êtes surement posé les même questions que moi, ce que vous avez fini par faire. Ce que vous en pensez aujourd’hui. Enfin par pitié, évitez moi les discours « qu’est ce que je devrais dire moi avec mes XX ans ». Je vous parle d’un état d’esprit que je ne parviens pas forcément à contrôler, bien que je sais qu’il n’est pas bon. Je vous parle dans un contexte de vie particulier, dans un contexte où le monde entier notre horloge biologique vient toquer à notre porte « Bon alors tu le fais ce bébé ? « hé ho, faudrait pas trop trainer ! » « Profite-en pendant que tu peux le faire, et rappelle toi qu’un mariage sur deux finit sur un divorce !  » (oui mon horloge à moi est très directe).

D’autre part il y a vous qui êtes encore un peu loin des 28 ans, encore au stade des études, qui êtes soumis à une multitude de discours ici et là, à une influence dont vous vous passerez bien parfois, qui vous demandez peut-être si vous devez suivre une voie qui vous fait vibrer, ou une voie sécuritaire. Si vous n’allez pas foutre votre vie en l’air en décidant de faire ce que vous avez le sentiment de vouloir faire. Je ne voudrais pas vous influencer dans le mauvais sens, mais si j’avais profité de ma jeunesse comme j’aurais dû le faire, je serais surement plus sereine face à mon anniversaire qui approche. Donc sans vous dire de remettre toute votre vie en question (non non), je voudrais juste vous prévenir, car j’aurais bien aimé qu’on me dise que le temps allait me jouer un sale tour de magie. Qu’il pouvait si vite passer. Je veux surtout vous dire de faire les choses à fond, de ne pas penser que vous avez la vie devant vous, car même si c’est le cas, autant commencer à vivre une vie qui vous plait le plus tôt possible, et ne pas vous dire « j’aurai tout le temps plus tard ».

Plus tard, c’est déjà demain.

Olalala j’ai peur en relisant tout ça, de m’être mal exprimée, d’être mal comprise. Mais il y a des soirs où j’ai juste envie de partager mes pensées d’un instant, en prenant le risque qu’elles soient différentes demain, après réflexion. J’ai toujours eu ce défaut de parler trop vite, de ne pas savoir tourner ma langue 7 fois dans ma bouche avant de parler. Ce qui me joue souvent des tours, parce que ça peut donner des bêtises ou causer un malaise. Mais j’aime la spontanéité, et au pire je supprimerai cet article dans un mois, qui sait ? ^^

Je vous embrasse, bonne nuit !

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60 Comments

  1. Elsa - LaViiieEnRouge

    J’ai eu 29 ans ce mois-ci, et je me retrouve terriblement dans ce que tu dis. J’ai envie que ma vie ne soit composée que de fêtes, de découvertes et de rencontres, et en même temps, le temps passe. Terriblement même. Je veux une famille, mais pas tout de suite. Pourtant, beaucoup ne comprennent pas « Mais Elsa, tu vas bientot avoir 30 ans, il faudrait peut-être y songer, blablabla ».
    Je me suis retrouvée beaucoup trop tôt avec des responsabilités beaucoup trop lourdes pour la personne que j’étais. Malgré tout, c’est ce qui m’a construit, mais c’est aussi ce qui m’a fait laissé de côté la vie sociale que j’aurais pu créer. Aujourd’hui j’ai l’impression de prendre cette petite vengeance sur la vie. Mais j’ai tellement peur que ce soit trop tard, justement, « de ne plus avoir l’âge » pour ça. Rares sont les personnes qui sont capables de donner correctement mon âge en me rencontrant. En même temps, quand j’avais seize ans et qu’on me parlait de quelqu’un de 29 ans, je l’imaginais en tailleur, avec des enfants, un mari, un chien, une grande maison, aller passer les week-end à la campagne, avoir aussi déjà un énorme prêt pour cette belle maison. Je crois très sincèrement que la société nous a carrément conditionné à penser de cette manière. Honnêtement, l’année dernière j’étais comme toi. Je me sentais suffoquer. Mais complètement. Je me demandais à quoi je jouais et vers quoi tout ça allait me mener. Et puis, j’ai pris le temps de me poser. Juste un peu. Juste suffisamment pour réaliser que si je voulais profiter, c’était maintenant. Que chaque chose arriverait quand elle devrait. Pourquoi se presser ? Pourquoi avoir peur de ce qu’on ait persuadé qu’on devrait avoir mais qu’on a pas encore (je ne sais pas si c’était très clair, hahaha, je me suis enflammée). Et depuis, clairement, je me sens respirer. Je profite de chaque instants, et je crois que je ne me suis jamais autant amusée, et surtout que je ne me suis jamais sentie aussi bien. J’étais persuadée que mon « rêve » c’était de me marier et d’avoir des enfants, haha ! Mais je me rends compte que absolument pas. Je veux tout ça, oui, mais peu importe l’âge, peu importe la date. Ça arrivera quand je l’aurais décidé. Aujourd’hui, mon envie première c’est de découvrir des milliers de nouvelles personnes, de nouvelles choses, de nouveaux lieux. D’apprendre continuellement de la vie, des autres et de moi aussi. Et je t’assure, que depuis que j’ai décidé de fonctionner comme ça, je me sens terriblement mieux.
    J’ai évidemment, toujours des moments de doutes (merci, fabuleuse société), mais quoi qu’il en soit, aujourd’hui, j’avance beaucoup plus légère. J’espère qu’il en sera de même pour toi dans quelques temps ^_^

    1. dollyjessy

      Ton commentaire est génial Elsa, merci beaucoup de prendre le temps de partager tout ça avec nous. Tu as bien raison en tout cas, ça viendra quand ça viendra ;) Bisous !

  2. Lula Mhad

    Tu vas avoir 28 ans !
    Je ne t’imaginais pas si « vieille !! » :)
    Plus sérieusement tu ne fais pas ton age je pensais même que tu étais plus jeune que moi (j’en ai 27)
    J’ai fait il y a peu de temps un article sur le fait d être adulte, on ne voit pas du tout le temps passé et notre vision de la vie d’adulte lorsque l’on est enfant est loin de la réalité…
    Tu es encore jeune l’age n’est qu’un chiffre
    Bonne soirée

    1. dollyjessy

      héhé, tu as la réaction que 70% des gens que je rencontre ont quand ils apprennent mon âge. On me donne souvent 5 ans de moins, je ne vais pas m’en plaindre mais leur réaction me rappelle encore plus que j’ai grandi trop vite et surtout que l’âge ne représente rien au fond ;) A bientôt Lula.

  3. Anne-Vi

    Oh, mais ne t’en fais pas, c’est tout à fait normal d’avoir parfois des sueurs froides quand on pense au temps qui passe !
    Pour ma part, je viens de souffler mes 32 bougies la semaine dernière et je vois très bien de quoi tu parles quand tu parles d’horloge biologique.
    Le cap difficile pour moi a été les 27 ans : la sensation de s’éloigner de l’insouciance des 25 ans, d’approcher la barre de la trentaine, l’âge où (on s’imagine qu’) on attend effectivement de nous que l’on soit marié, ait un bébé, un travail et un appartement…
    Alors, à 27 ans, j’ai programmé un truc cool pour mes 30 ans : partir une semaine avec ma meilleure amie à New York!
    Je te conseille aussi de prévoir qqch de chouette avec ton mari, une amie ou de famille. Ou qqch de fou que tu n’oses pas faire mais qui te ferait vraiment plaisir ! :)
    Bon, et il ne faut pas oublier qu’il faut faire les choses à son rythme, ne pas se forcer, c’est le plus important, et en accord avec soi-même

    1. dollyjessy

      Oui visiblement le cap des 27/28 ans est encore plus difficile que celui des 30 ! Tu as bien raison d’avoir programmé ce voyage, faire une chose qu’on aurait jamais faite avant permet de passer le cap plus facilement et nous fait réaliser que plus jeune on n’aurait sans doute pas pu le faire ! A très vite Anne-Vi.

  4. Célia

    J’ai 27 ans, et j’aurais pu sincèrement écrire mot pour mot ton article. A 16 ans, je me disais que j’aurais des enfants jeunes, une vie bien installée… A 20 ans je me disais qu’à 25 ans j’aurais déjà deux enfants. A 25 ans je me suis dit que 27 ans, c’était le bon âge pour faire le premier. J’ai 27 ans depuis 2 mois, et finalement 30 ans c’est bien pour faire un enfant :) Dans ma tête j’ai toujours 20 ans, je me découvre une liberté que je ne connaissais pas, une assurance que je n’avais pas non plus jusqu’à il y a peu et j’ai juste envie de profiter de ça ! La vie rangée attendra ! ;)

    1. dollyjessy

      Ahaha on a donc grandi dans la même société Célia, on se projetait en fonction des normes qui nous entouraient, et on réalise maintenant que ce n’est pas ce qu’on voulait, et en effet 30 ans pour faire un bébé ça me parait pas mal finalement ^^ Alors oui passer les 25 ans peut nous rendre un peu triste, mais tu pointes du doigt une des raisons pour lesquelles ce n’est pas plus mal : l’assurance et le sentiment de liberté qu’on y gagne ! Des bises.

    2. Lisa

      Je me retrouve par ici !

      1. dollyjessy

        C’est plus facile à vivre quand on sait qu’on est plusieurs dans le même cas ^^

  5. louloute

    Bon je suis plus jeune jai que 23ans mais voila je me retrouve dans l article. Je passe a peine mon bts, jai décroché mon premier poste saisonnier et je ne retournerai pas a lecole. Un bts a 23ans… (et je suis de fin dannees) mes collegues de primaire sont en 6eme annee de medecine , dautres sont infirmieres. Une va se marier, d’autres ont deja une famille. Et moi je debute dans le monde professionnel. 4ans et demi avec mon chéri et on galere financierement donc toujours pas de vie commune. Jai hate de pouvoir vraiment commencer cette vie d adulte ne plus etre le bebe de ma mere, car oui etant tjs chez elle je reste son bebe et me plie a ses volontés! Et je me reconnais dans ton discours je veux faire plaisir aux autres et jen oublie de vivre ma Vie.

    1. dollyjessy

      Rassure toi je connais cette crise du temps qui passe depuis mes 20 ans je pense, ce que tu ressens est tout à fait normal. Dis toi que c’est temporaire, car en effet 23 ans c’est le début de la vie active, on galérait pas mal financièrement nous aussi, finalement passer à « la vie d’adulte » et donc mieux s’en sortir est ce qui permet d’apprécier de vieillir quand même ^^ Bon courage, tout va bien se passer ;)

  6. Valérie ILoveCakes

    Je compatis, j’ai 30 ans et après une vie bien sage, 10 ans avec quelqu’un, un mariage, j’ai pété un câble et j’ai tout envoyé bouler. J’ai quitté le mari, pris un job à responsabilité, renoncé à faire un bébé tout de suite, commencé à sortir… Bref j’ai juste fait l’opposé de ce que tout le monde attendait de moi. Oui mais voilà j’ai rencontré un adorable cuisinier en chemin et du coup l’ordre est en train de revenir dans ma vie. Je pense vraiment que c’est bien de se remettre en question et c’est normal d’avoir des périodes où on doute, où on voudrait tout changer pour faire différemment… Courage, ça va le faire, la vie c’est question d’équilibre et de déséquilibre, parfois on est plus d’un côté, parfois plus de l’autre mais du moment que tu arrives à assumer tes envies et à ne pas être frustrée, ça ira.

    1. dollyjessy

      Ahaha, toi tu as vraiment tout remis en question en effet ! Je ne sais pas si une remise en question a pu te faire quitter ton mari, visiblement tu n’étais pas tombé sur le bon du premier coup, tu as donc bien fait ^^ Contente de voir que tout se soit arrangé pour toi en tout cas. Des bises Valérie.

  7. sisco

    J’ai très mal vécu mes 25 ans. Pourquoi? Je ne sais pas. Est ce parce que, le jour de mes 25 ans, je passais le dernier examen de ma vie d’étudiante ? Ou parce que, quelques jours plus tôt, je signais mon premier CDI, dans une boîte qui ne me plaisait pas tant que ça, qui ne me payait même pas bien, mais parce que « c’est rare de trouver un CDI, alors quand tu l’as tu ne le lâches pas! » ?
    Mes 25 ans, j’ai fais la gueule toute la journée. Je n’ai pas voulu qu’on me fête mon anniversaire. J’ai même retirer ma date de naissance de Facebook pour que plus personne ne vienne m’emmerder.

    Puis, il y a eu mes 26 ans, un changement de poste pour un travail mieux payer mais avec triple de responsabilité, un mariage, un déménagement dans une maison à la campagne. J’ai pas hyper bien vécu tout ça, pas dans le sens où je ne voulais pas, mais plus dans le sens que ça a fait BEAUCOUP d’un coup ! J’ai eu l’impression de devenir adulte d’un coup. Une grande, une vieille. Je l’ai ruminé pendant de très longues soirées ce sentiment… Je me sentais vraiment perdue, le poids de la vie et des responsabilités d’un coup PAF comme ça dans ma tronche.

    Puis un jour, va savoir pourquoi, un regard différent sur la vie liée à une situation vécue : mon regard change. Oui je suis devenue adulte : mais ça ne m’empêche pas de faire une soirée pyjama avec mes copines, devant la reine des neiges en mangeant des sucreries. Oui j’ai une maison qu’il faut assumer : mais c’est le top quand je veux recevoir tous les copains ou la famille pour un week-end. Oui demain, ma famille va s’agrandir, j’aurais un bébé : mais cela ne m’empêchera pas de voyager ou de sortir, je devrais juste être mieux organisée ^^ et demain, j’ai 27 ans : je vais les prendre plus cool que les deux dernières années…

    Je comprends que l’on peut être angoissée sur la vie, l’horloge biologique, tout ça … Mais je crois qu’il faut laisser les choses venir. Comme tu le dis, ce n’est pas parce que l’on pense un truc lundi que mardi est pareil. Un matin, tu te lèveras et tu te diras que ça y’es, tu es prête à un nouveau changement dans ta vie. Certes, ce ne sera pas de la façon sont tu l’imaginais à 20 ans mais il sera en accord avec toi, avec la vie que tu veux mener : et ça, c’est juste un million de fois mieux!

    1. dollyjessy

      Tu as su trouver le juste milieu qu’il fallait et su relativiser, c’est très bien ! Je vais reprendre ton astuce de supprimer ma date d’anniversaire sur Facebook pour mes 30 ans je pense ^^ Merci pour ton commentaire qui sera très utile à plein de gens je pense ;)

  8. Lyzie

    Comme souvent je me retrouve dans tes propos. Je passe le cap des 27 ans cette année, et je commence aussi à être un peu étouffée par ces questions : mariage, enfant, avenir … sachant que je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard au niveau professionnel, j’hésite même à reprendre des études. Et j’ai l’impression aussi d’être passée à côté de pleins de choses pendant ma jeunesse, on commence enfin à avoir de l’argent, on peut se permettre de partir en voyage et de s’acheter des belles choses… et avoir un enfant c’est aussi mettre des choses entre parenthèse et faire des concessions, comme tu le dis c’est un peu égoïste, mais il faut aussi savoir profiter.
    C’est un peu rassurant de voir que d’autres sont dans la même situation.
    Je pense que si on est pas prête, il ne faut pas trop se mettre la pression, ça viendra quand ça viendra, on a encore un petit sursis au niveau de l’horloge biologique et on a pas du tout les mêmes vies qu’il y a 60 ans.
    Bon weekend !

    1. dollyjessy

      C’est vrai qu’on en avait déjà parlé et ta remise en question allait même plus loin que la mienne ^^ Si tu as envie de reprendre des études fonce ma belle, tu es capable de faire plein de choses !

  9. valerie

    hello Dolly, je vais avoir 45 ans ; a ton age je pensais comme toi et puis j’ai privilegié ma carriere professionnelle et les années passent, la maladie irrémédiable s’installe et il est trop tard pour batir une famille. alors Jessy, je pense que l’important dans la vie s’est de respecter les autres(leurs opinions meme si on est pas d’accord), de se respecter et de ne rien regretter. Bises

    1. dollyjessy

      J’espère que j’ai mal compris et que la maladie dont tu parles est seulement le temps qui passe. Si c’est le cas plein de femmes fondent des familles à 45 ans tu sais :) Si tu parles d’une maladie réelle j’espère sincèrement que tout va s’arranger. Merci beaucoup pour ton commentaire Valérie, des bises.

  10. France

    Alalala je me retrouve totalement dans ton discours! C’est effrayant tellement on pense pareil! J’ai 29 ans depuis quelques mois et j’ai vécu le même stress à 28 ans. En fait, je suis toujours dedans. Je remets tout en question pour le moment. Idem comme toi j’ai fait le choix d’une voie sécuritaire, voir royale pour me retrouver aux portes de la trentaine à chambouler complètement ma vie, prendre des risques, lancer mon blog, reconsidérer ma vie professionnelle, etc, etc. Comme toi à 20 ans, je me voyais mariée avec enfants vers 27 ans et maintenant que j’ai passé le cap, je réalise que je ne suis pas du tout prête. Mon discours va plus loin car je me demande même si je veux ça un jour. Bref, grosse remise en question! Je n’ai pas non plus de solution ou plutôt je pense que la solution c’est de ne pas trop se poser de questions et d’assumer par exemple de ne pas vouloir rentrer dans la norme tout de suite. En fait, rien ne nous y oblige? ;-)
    P.S. Anecdotes en passant: j’ai des amies mariées avec enfants qui envient ma situation. « C’est merveilleux les enfants mais attends encore un peu » :p

    1. dollyjessy

      C’est vrai qu’avant de se poser la question de quand avoir des enfants il faut se demander si on en veut vraiment. Je ne compte plus le nombre de personnes qui enfantent sans le vouloir et donnent alors des enfants malheureux ! En effet rien ne nous y oblige ;)

  11. Claire7799

    28 ans dans quelques mois et j’aurais pu écrire ton article mot pour mot!! Moi non plus, je ne comprends pas cette faille spatio-temporelle entre mes 23 ans et maintenant!! Pas de solution miracle, je voulais juste te dire que tu n’es pas seule !! ^^

    1. dollyjessy

      Merci Claire, je me disais bien que cette faille avait dû toucher d’autres personnes quand même !

  12. MadTea&Glory

    la vie est trop courte et délicate pour vivre celle d’une autre en suivant les injonctions de l’extérieur et les conseils qui se veulent plus normatifs que bienveillants ; alors si enfin, tu as récemment trouvé ton rythme de croisière, une certaine stabilité, une relative cohérence entre tes choix et tes aspirations, une manière de mener ta vie qui te correspond ; alors continue dans cette voie, prend les choses comme elles te viennent, fais des enfants et marie toi si/quand tu en auras envie, .. ne retombe pas dans le « il faudrait que… » , « tu devrais… », c’est peut-être la norme, mais suivre la norme a ô combien de fois montré son potentiel destructeur

    1. dollyjessy

      Exactement, merci pour ce commentaire de rappel dont tout le monde ici peut avoir besoin ;)

  13. Sandra

    N’étant pas beaucoup sortie pendant ma « jeunesse »-ok j’en ai 27 alors on va dire les années lycée-fac, je le réalisais à l’époque et je me demandais souvent si j’allais le regretter par la suite. Et finalement, pas vraiment, même si maintenant j’aimerais sortir plus souvent, retrouver un groupe de copines et faire 2-3 folies. Avec mes études longues, j’ai parfois l’impression d’être au même stade qu’à l’entrée à la fac, je n’ai pas vécu de grands évènements entre le bac et aujourd’hui (pas de mariage, pas de bébé, pas de diplôme ou de CDI à fêter), et c’est vrai qu’en regardant en arrière cela peut sembler vide et nul, mais en y regardant de plus près, chaque période a son intérêt et ses apprentissages. Il faut être bienveillant envers soi-même, et envers le temps, et faire confiance à ses loupés de parcours. De plus, la majorité des 25-35ans de mon entourage (famille, amis) ne sont absolument pas casés/mariés/stables dans leur vie, notre génération prend son temps et se réinvente, c’est peut-être elle qui dit merde! à la société :)

    1. dollyjessy

      Je ne regrette pas non plus de ne pas être « beaucoup sortie », au contraire, comme je ne regrette pas de m’être mise en couple assez jeune, dans mon cas c’est vraiment mon choix professionnel que j’ai fini par remettre en question. Tu as tout à fait raison, notre génération fait les choses différemment, d’ailleurs il suffit de lire tous les commentaire pour réaliser qu’on est tous confronté au même problème existentiel à un moment ou un autre. Merci pour ton commentaire Sandra, des bises et à très vite.

  14. Sarah Marshmalloword

    Salut Jessy,
    Je prends le temps de lire cet article et je peux te dire que tu n’es pas la seule à traverser ces « crises ». Je vais avoir moi aussi 28 ans dans quelques mois et j’essaie de ne pas penser au chiffre car les chiffres sont des prisons sociales que le monde externe nous impose. A 30 ans, il faudrait avoir tout réussi: maison, job, mariage, enfants, etc.
    Notre génération est plus lente. Les études durent plus longtemps et faire son expérience vient aussi plus tard. Alors, oui, parfois, il vaut mieux attendre encore un peu, faire un peu son égoïste car si trop de frustrations et d’envies sont encore là une fois bébé arrivé, on est souvent trop partagé entre sa vie de femme, de compagne et de maman. Endosser chaque casquette est une lourde tâche.

    Chaque femme a sa propre maturité et ces temps de crise sont normaux dans le développement et l’évolution psychique. Ils permettent de faire le bilan. Essaie de voir quels objectifs tu aimerais atteindre dans un future proche et à plus ou moins long terme – sans trop de pression of course. Voir aussi ce que tu as accompli depuis que tu as « commencé à être égoïste », en quoi cela a pu te nourrir, etc.
    L’important est d’être en phase avec soi même et d’être en bon terme avec sa décision d’attendre ou non. Si tu es en « harmonie » avec toi même, l’avis des autres et du monde, tu t’en moques.

    Bref, je te dis à bientôt et on reste bien à flots!
    Sarah

    1. dollyjessy

      Tu résumes très bien la situation, merci de partager avec nous ton ressenti Sarah, et à bientôt avec plaisir !

  15. Colombines

    Je vais avoir 18 ans dans un mois… Je me sens tellement exposée, avec le recul ça m’aurait bien plu 17 ans pour l’éternité, puisque ce n’est pas ce chiffre qui détermine qui je suis émotionnellement et mentalement (mais on en a déjà parlé).
    Merci pour tes mises en garde, mais le changement de vie est déjà au programme ;)
    Je ne me pourrirai plus jamais durablement la vie avec le travail, je ne chercherai plus à rentrer dans des moules pour plaire à des gens. Quitte à n’avoir aucune forme précise, à sortir de 15 moules à la fois, à être un peu cabossée. J’aime ça.
    Bisous Jessy ☼
    Juliette

    P.S. : Quel jour es-tu née ? Je ne m’en souviens plus… Je suis du 18 juin (bac d’histoire-géooooo) !

    1. dollyjessy

      Tu as bien raison ma belle, tant que tu ne fais pas complètement n’importe quoi (par exemple le bac c’est bien quand même ^^ mais je ne me fais pas de soucis pour toi à ce niveau d’après tes petits commentaires) Je suis du 30 juin, moi c’était le résultat du bac je crois !

  16. Alexia

    Article très bien écrit, je m’y retrouve tout à fait. J’aurai 28 ans dans 3 semaines et tout comme toi j’ai peur car cet âge ne me correspond pas, et ma grand-mère me demande aussi quand est-ce que j’aurais un enfant alors que je commence tout juste à travailler et à profiter enfin de la vie ^^

    1. dollyjessy

      Merci Alexia ! Bon courage pour contrer la grand-mère, je sais que ce n’est pas très évident ^^

  17. Tania

    Pfiou j’ai 26 ans dans quelques jours et je me pose aussi la question des enfants toussa, quand j’étais petite je me disais « comme ma mère, je serai maman à 24 ans! » sauf que quand tu fais médecine, c’est pas possible haha. Et là je suis en plein internat et je ne sais pas quoi faire. On me pousse à profiter du statut de salarié et du congé mat et en même temps, tout le monde parle de « profiter à deux avant » et j’ai l’impression de culpabiliser de ne pas assez « profiter à deux » sans savoir vraiment ce que c’est censé vouloir dire. On va se marier l’année prochaine parce que ça sera plus facile pour déménager de Belgique en France (mon chéri est français) et on en parle comme d’une formalité administrative et moi qui n’ai jamais été romantique – et qui ne voulais même pas me marier avant qu’il me dise que lui oui – j’en viens à être triste du fait que je n’aurai pas de « demande » en tant que telle, spontanée et romantique.
    C’est un peu brouillon toussa. Bref, on est tous dans le pétrin.

    1. dollyjessy

      Ah oui en faisant médecine la question est encore plus délicate, on nous demande de faire de longues études puis on nous met la pression pour faire un enfant, et ce n’est pas la première fois que j’entends l’argument d’être salariée pour en profiter ! Si vous vous mariez l’année prochaine c’est que vous avez déjà profité juste à deux, et un enfant ne vous empêchera pas de continuer donc ce n’est pas ça qui devrait te freiner. Rassure toi je compatis complètement pour la demande en mariage, nous on a décidé de nous marier de façon un peu informelle et nonchalante et j’ai toujours joué à la fille pas très romantique, donc je comprends cette tristesse de « non demande » ^^ Mais on s’en fiche, tant qu’on est avec le bon non ? ;)

      1. Tania

        Merci pour ta réponse, elle m’a mis du baume au coeur =)

  18. calinette24

    Bonsoir Jessy, J’ai eu 28 ans il y a très longtemps, (64 il y a 1 mois !) et je n’ai qu’une chose à te dire, vis ta vie comme tu l’entends, car il n’y a que TOI qui sais ce que tu veux et quand tu le veux. Tu es la seule personne qui peut décider de ce qui est le mieux pour toi. Nous avons toutes un jour ou l’autre compris que l’on ne pouvait pas ralentir et encore moins arrêter le temps. Alors CA

    rPE DIEM

  19. calinette24

    EXCUSES !!! Fausse manipulation
    Je te disais CARPE DIEM et pour savoir quand faire un bébé, vous êtes 2 à décider de la mise en route, alors discute avec D. pour savoir si lui il est prêt ? Chaque moment que tu vivras pleinement ne peux que t’enrichir et surtout ne regrette jamais rien !
    Je dis toujours le passé ne peux pas être refait, l’avenir ne peut pas être prédit alors vis ton présent pleinement et sois heureuse.
    Je t »embrasse affectueusement et continue comme ça, j’adore ce que tu es

    1. dollyjessy

      Merci beaucoup ! Ton commentaire me fait très plaisir, et c’est toujours bien d’avoir l’avis de quelqu’un qui a un peu plus d’expérience ;)

  20. Caroline

    Ou plutôt « Plus tard, c’est déjà aujourd’hui »…
    Ton article fait écho en moi et je comprends tout à fait ton état d’esprit: l’envie de rattraper le temps perdu (gâché même) après avoir essayé de vivre la vie qu’on nous avait tracé. Mais je pense qu’il ne faut pas avoir de regret par raport à ce qu’on aurait dû faire plus tôt. Si tu sais ce que tu veux aujourd’hui, c’est parce que tu n’as pas été ce que tu voulais avant et le savoir c’est déjà bien. 28 ans c’est encore jeune et puis, si ça se trouve tu te sentiras prête à avoir des enfants plus tôt que tu ne le penses, cela viendra naturellement. Je pense que tout le monde n’avance pas au même rythme car tout simplement nous sommes différents. Et puis, ce n’est pas parce que on est déjà marié/2 enfants/propriétaire qu’on sera plus heureux que les autres dans 10 ans. Donc pas de comparaison et pas de pression ;)

    1. dollyjessy

      C’est vrai qu’il ne faudrait pas avoir de regrets, c’est ce que je me dis mais ce n’est pas évident de s’en convaincre tous les jours. Et on est d’accord, chacun son rythme et inutile de se comparer ;)

  21. The Mam's Show

    J’ai fété mes 2è ans il y a 3 mois et c’est vrai que si l’on m’avais demandé à 2à ans comment je me voyais dans 7 ans, j’aurais dit à peut près la même chose. c’est fou comme les choses ne se passent pas comme on avait forcément voulu mais je ne regrette pas un instant ce que j’ai vécu ces 7 dernières années. Et même si aujourd’hui le futur me parait plutôt flou, on a encore le choix de choisir ce que l’on veux. je comprends ce que tu entends par horloge biologique (même si moi je ne ressens pas encore ce besoin d’enfant). tu veux laisser ta trace. Mais tu sais quoi ? tu es une superbe bloggueuse que j’adore suivre et lire. Aujourd’hui tu te focalises sur ce que tu n’as pas encore accompli, mais pense à tout ce que tu as déjà fait, tes victoires d’un jour et de plus, ton blog aussi. Voila j’espère que mon commentaire te donnera le sourire me belle. bonne journée :)

    1. dollyjessy

      Ah on ne voit pas le deuxième chiffre des âges dont tu parles, mais je pense qu’on a compris quand même ^^ Je dirais plutôt que les choses ne se passent pas comme on avait prévu plutôt que voulu. C’est gentil ce que tu dis, rassure toi je ne focalise pas et je suis contente de ce que je fais, merci beaucoup pour ton commentaire qui me donne en effet le sourire. Des bises.

  22. AudreyH

    Tes articles mettent toujours le doigts sur des points cruciaux de notre vie, et c’est pour ça qu’on t’aime!
    J’ai lu tous ces commentaires, et ça fait chaud au cœur de voir qu’on est pas mal dans le même stress existentiel! J’aurais bien montré ces commentaires aux personnes qui veulent influencer ma vie en croyants que leurs désirs sont les miens et leurs conseils forcément à suivre, mais je sens que c’est à moi de mettre cette barrière avec eux sans rentrer en conflit (c’est deja suffisamment difficile seule dans ma tête!)^^
    J’ai quelques années de moins, mais c’est bien les doutes qui me traversent et ne me lâcheront pas, que tu évoques (bien que j’ai le poids de « former une famille » en moins car ça n’a jamais été mon truc et je crois que mes parents se sont fait à l’idée; ils savent qu’ils pourront garder mes chats un jour -pas de petits-enfants :p).
    Franchement, cet article est nickel et toujours aussi bien écrit, ne le touche pas, il va en rassurer plus d’une ^^ (j’en ai en brouillon sur des préoccupations directement avoisinantes que je n’arrive toujours pas à réécrire pour ne pas avoir l’air d’une jeune rebelle désabusée, et cet article me confirme que j’ai du boulot x) )
    Bonne journée Jessica =)

    1. dollyjessy

      Oui nous ne sommes pas seules ! ^^ J’avais déjà peur du temps qui passé à 22 ans, donc je comprends que tu te poses déjà toutes ces questions. Je suis contente que tu aimes l’article, merci beaucoup pour ton retour et ton gentil commentaire, promis je vais essayer de ne pas le toucher. Pour tes articles tu ne sauras seulement en les publiant de quoi ils te font avoir l’air, et puis limite tu te fiches de ce que les autres pensent, alors tente ;)

  23. Emilie

    Depuis quelques mois déjà j’ai développé cette peur du temps qui passe. Bon. Je sais que c’est ridicule à mon âge, puisque je n’ai que la moitié du tien, j’ai 14 ans. J’ai surement encore mes plus belles années devant moi. Mais j’ai l’impression qu’on a tout au long de la vie des contraintes qui empêche d’en profiter. Les études, le travail, les enfants, puis lorsque la retraite arrive, le corps qui ne suit plus. J’ai peur de cette routine qu’on se crée, j’ai peur de ne pas avoir assez de temps, j’ai peur du métro boulot dodo. C’est surement normal à mon âge, mais moi c’que j’voudrais c’est voyager, faire la fête, sortir avec des amis, vivre au jour le jour, voir du monde. J’voudrais me sentir libre. J’sais que c’est pas tellement possible, qu’il faut bien gagner « sa vie », alors je m’dis que je trouverai un travail qui me plait vraiment, mais j’ai peur de ne pas trouver. Je me sens tellement instable, j’ai besoin de changement. Et puis le monde lorsque l’on grandit est tellement sérieux. J’ai peur de ne pas y trouver ma place.

    1. dollyjessy

      Tu as l’air d’avoir peur du futur dans ton cas, et rassure toi c’est tout à fait normal Emilie ;) Tu as déjà conscience des choses que tu ne souhaites pas, tu peux tout à fait éviter cette routine que d’autres personnes supportent très bien. A ce stade honnêtement ne te fais pas trop de soucis, tu peux être libre et gagner de l’argent, et si tu ne sais pas ce que tu souhaites faire plus tard à ton âge c’est complètement normal. Tu pourras avoir ce que tu veux, le tout est de travailler suffisamment pour y arriver ! A très bientôt.

  24. marie

    Oh , tes articles ! J’adore ! Je vais un peu parler de mon parcours qui est différent du tien. Je suis étudiante, maman et salariée. Mon fils aura bientôt 4 ans et il a toujours été voulu et assumé. Je ne regrette absolument pas mon choix. J’ai vécu la venue de mon fils comme un immense bonheur et non une contrainte. Sincèrement, mes journées sont très longues voir éprouvantes certaines semaines, mais je n’ai jamais été aussi heureuse et épanouie. Je concilie ma vie de famille avec mes études et mon travail à temps partiel. C’est un choix de vie. Et justement, chacun est libre de choisir la vie qu’il veut mener. Avoir des enfants n’est pas une obligation, le bac S n’est pas une fin en soi et un mariage pour faire  » comme tout le monde » ne garantit pas d’être heureux. Tout ça pour te dire, qu’il est très dur de se dire  » aujourd’hui ma vie, je vais la mener comme j’en ai envie et tant pis si Ma vision que j’ai sur Mon avenir ne convient pas à la société  » . Si tu veux un enfant, tu en auras un. Si tu n’en veux pas, ton choix doit être respecter. Ne culpabilises pas de ne pas pouvoir rentrer dans cette p***** de norme. Personnellement, j’ai eu mon fils à 19 ans et cela ne m’ empêche de continuer à avoir des projets, des loisirs, bref à vivre tout simplement. Et oui, on peut voyager ( 5 pays en 4 ans avec notre fils), aller au resto, bouquiner, aller à la fac ( en double licence oui oui) , cuisiner des plats sains même quand on a 23 ans, pacsé et avec un petit garçon. Je me suis même réorientée cette année car la filière dans laquelle j’étais ne me convenais pas. Vis TA vie et pense à toi, oui il faut s’autoriser à être égoïste de temps en temps !! ( même si c’est plus dur quand on est parent MAIS en tant que parent, on a aussi le droit d’être égoïste et parfois de lâcher prise et de penser aussi à nous !! ). Bonne soirée Jessica. Profite et relativise. DONT’T WORRY BE HAPPY .

    1. dollyjessy

      Merci de partager ton expérience Marie, ton commentaire devrait permettre à plusieurs personnes dont moi de relativiser ;) En tout cas tu sembles surtout être une Wonder Woman, pas sure que je puisse tenir mon rythme actuel en y ajoutant un enfant et c’est pourtant ce que tu fais ! A très vite j’espère.

  25. Marlène

    C’est fou comme cette petite faille touche tout le monde à un degré différent. J’ai eu 28 ans il y a peu et je n’ai jamais eu aussi hâte de fêter mon anniversaire et de passer un cap.
    Un boulot plutôt cool, un petit bout qui grandit tellement vite et un barbu génial, cette nouvelle « année de vie » est bien sûr relative à mon style de vie actuel.

    La normalité. Voilà bien un mot a raillé de son vocabulaire. Qui peut sincèrement dire ce qui est « normal » ou non de manière totalement objective. Sans y inclure sa propre expérience, ses mœurs, ses tabous. Ce qui est normal pour moi ne va pas l’être pour autrui. Et cela ne signifie pas que l’un des deux a tort.
    Je pense qu’il est important de faire SES propres choix de vie. Mais plus encore de les vivre et de les assumer jusqu’au bout. Au dépit du « qu’en-dira-t-on » ? Et comme je le dis souvent. On vit avec les autres de temps en temps, mais on vit avec soi constamment.

    Bonne journée à toi,
    XOXO

    1. dollyjessy

      Tu as l’avantage de voir le verre à moitié plein, peut-être parce que tu as déjà le petit bout et que niveau boulot tu sembles épanouie, en tout cas c’est top ;) Moi à part le barbu je suis dans le flou et c’est ce qui me fait peur je pense, et j’avoue avoir une cette phobie de vieillir depuis toute petite, mais ça c’est encore un autre sujet ^^ Tu as bien raison, mais à vrai dire j’ai plus peur de mes propres regrets que du qu’en dira-t-on je crois ! Faire un choix et réaliser que ce n’était pas le bon est ma spécialité ahaha. Merci pour ton commentaire, à très bientôt Marlène ;)

  26. Lucille - Girlytherapy

    Bonjour Jessica. Très bel article. Je vais avoir 25 ans dans 10 jours et j’avoue que mon avis varie aussi beaucoup. Parfois j’ai envie de faire une méga carrière et ON VERRA pour le reste. Mais de plus en plus l’envie de famille, d’enfants, de bout de chou me rattrape …. Je me dis qu’il ne faut pas trop réfléchir et que les choses se feront …quand elles devront se faire ! Je t’embrasse <3

    1. dollyjessy

      Merci Lucille ! Tu peux commencer ta méga carrière et avoir des enfants sans pour autant faire un choix entre les deux, regarde Cheryl Sandberg ^^ Enfin comme tu dis tu verras bien ;) Des bisous.

  27. Claire

    C’est très bizarre mais cet article m’a mis assez mal à l’aise. Je m’explique :
    j’ai 21 ans et je suis en fac de droit, ce qui pour certains (dont ma famille) est considérée comme la voie sécuritaire par excellence (après médecine, voie qu’a choisi ma soeur (ça fait famille très snob hein mais pas du tout)) et c’est vrai que j’ai très peu de temps pour moi, pour rencontrer des personnes, voyager etc.
    Et c’est vrai que ce rythme de travail je vais devoir le garder pendant quelques années encore.
    Mais étrangement ce qui me gêne le plus ce n’est pas les discours sur la valeur des études, leur importance, non ce qui me gêne c’est justement les discours sur le besoin de profiter de sa jeunesse et de sortir des voies banalisées.
    Parce que ça me fait culpabiliser de faire ce que je fais alors qu’au fond c’est ma passion et que je ne peux pas arriver à devenir juge ou avocat sans passer par cette voie.
    Alors oui c’est vrai je ne passe pas mes week ends en soirée mais à la BNF et je vois très peu mes amis. Peut-être que je ne profite pas assez de ma jeunesse. Mais j’ai appris à apprécier ces moments de travail quand je suis avec des « potes de fac », à apprécier tous les petits moments de détente.
    Je comprends que tout le monde ait envie de s’épanouir (et mon rêve serait que tout le monde vive de sa passion), de voyager, se confronter au monde mais j’ai l’impression que certaines passions nécessitent de passer par les voies « traditionnelles ».
    Et j’espère avoir raison dans un sens parce que sinon je suis peut-être en train de gâcher ma vie…

    1. dollyjessy

      Je pense m’être mal exprimée si tu as compris que je parle de faire la fête quand je parle de profiter ! Bien au contraire, je parle de faire ce qu’on veut, et c’est exactement ce que tu fais. A l’inverse j’ai fini par faire des études par sécurité en délaissant ce que j’aimais vraiment. Tout en travaillant beaucoup. Je ne suis pas du genre à beaucoup sortir, que ce soit plus jeune ou maintenant, ce n’est pas ce que j’appelle profiter contrairement à pas mal de gens c’est vrai. Et je n’ai pas besoin d’avoir une grosse vie sociale, je préfère passer mon temps à travailler pour ce je veux. Donc oui tu as tout à fait raison et tu ne gâches pas ta vie Julie, j’aurais aimé être si sure que toi à 21 ans de ce que je voulais plutôt que de me faire influencer ;)

      1. Claire

        Ah non non t’inquiète je crois suivre assez ton blog maintenant pour comprendre que (comme moi) les soirées entourée de 50 personnes à moitié ivre ce n’est pas ta version de profiter. Je suis désolée j’ai fait un amalgame parce que c’est souvent ce dont on me parle, en étant étonné que ça ne me plaise pas plus que cela.
        Haha j’ai encore des petites crises de doutes parfois mais elles se font plus rares ^^.
        Mais je suis entièrement d’accord avec toi, c’est parfois étouffant d’avoir constamment l’opinion ou le regard des autres sur ce que tu fais et de presque culpabiliser lorsque tu sors un peu de la « norme ».
        Enfin en tout cas merci beaucoup d’avoir pris le temps de me répondre :)
        Bonne journée !

  28. Jack

    Moi, j’aurai bientôt 52 ans et franchement, je n’ai jamais eu l’impression de grandir. Je crois que dans ma tête, j’en ai toujours 10…

    Je ne sais pas si c’est un bien ou un mal. Le changement mémorable dans ma vie, c’est quand on m’a mis à l’école. Quelle horreur ! Je n’ai jamais aimé ça !

    Depuis, je me sens pratiquement comme quand on m’a mis à l’école. La différence, c’est qu’à un moment donné après l’école, il a fallu trouver un travail.

    Je dis parfois que le travail, c’est comme l’école à quelques différences près :

    – On peut parler en classe.
    – On peut manger en classe.
    – On ne doit pas demander la permission pour aller aux toilettes.
    – On n’a pas de devoirs.
    – On est payé.
    – Parfois le prof n’est pas là !

    A part ça, c’est la même chose.

    Donc, je me lève, je vais travailler et quand je rentre, j’ai envie de m’amuser. Il y a bien des corvées mais j’essaie toujours de les répartir ou de les retarder.

    Le seul truc qui m’embête c’est qu’avec le temps, on finit par se « déglinguer » et ça, c’est pas gai. On a plus de « bobos » qu’avant et il paraît que c’est normal.

    Je ne me demande jamais comment sera ma vie dans 1 ou 10 ans : je verrai bien. Comme maintenant j’espère.

    Tout ce que je voudrais, c’est pouvoir changer de corps : on récupère le cerveau et tous les acquis et on met tout ça dans un corps plus jeune qui durera plus longtemps. Mais surtout, je garde mon métier : par pitié, plus d’école !

  29. Sylvie

    Bonjour Jessica,

    Je viens de découvrir ton blog et je dois dire qu’il me parle beaucoup, j’aime particulièrement tes articles qui sont extrêmement bien écrit et surtout tellement sincère.

    Cet article sur le temps qui passe j’aurais pu l’écrire moi même, je vais avoir 28 ans dans exactement 2 jours et je dois admettre que ça me terrifie. Pas le fait de vieillir car en soit je me suis faite à l’idée et tout le monde suis le même chemin inexorable; c’est surtout la peur de ne pas avoir le temps de tout faire, de ne pas profiter à fonds de chaque instant précieux.

    D’un côté, j’ai toujours voulu me marier et avoir des enfants c’est un rêve qui , j’en suis persuader, me permettra d’évoluer et de m’épanouir d’une façon irrémédiable et magnifique……..toutefois je ne veux pas renoncer à mon indépendance à ma vie actuelle, je veux continuer à voyager en amoureux autour de monde, sortir avec mes amies, continuer mes cours de danse jusqu’à épuisement, bref ma tête crie « Pas encore », « Pas déjà »!

    C’est venu si vite….hier encore j’étais « la petite » la plus jeune qui avait encore tellement le temps avant de penser à tout ça.

    Je ne veux pas rajeunir je veux juste un peu plus de temps pour profiter de ma vie actuelle qui me plait tant.

    Mon anniversaire à toujours été pour moi un moment de fête, c’est LA journée ou je suis une princesse (j’envisage sérieusement d’aller avec une tiare au bureau vendredi), la seule chose qui change c’est l’age finalement ce n’est qu’un chiffre.

    Je raconte un peu……beaucoup ma vie mais je voulais surtout dire, que finalement on est toutes un peu pareil on a les même crainte et c’est plutôt rassurant je trouve. Plus la date fatidique arrive et moins j’ai peur car finalement rien ne va changer fondamentalement ce jour là!

    Et malgré le temps qui passe si vite j’évolue moi aussi extrêmement vite et je dois avoir confiance en l’avenir!

    « Tout viens en son temps » me dit ma grand-mère et je pense qu’il faut respirer, se détendre et profiter de chaque jour et croire en ma grand-mère elle a toujours raison!

    bonne journée.

    Sylvie

    1. dollyjessy

      Notre génération semble souvent confrontée à ce problème, la société a évolué ainsi que la place de la femme, mais la biologie reste ce qu’elle est donc on se retrouve avec des désirs contradictoires : on veut un enfant avant la date « limite » et on même temps on tient à une indépendance qu’on a parfois trouvée un peu tard… Ton commentaire résume très bien la situation ! Merci de prendre le temps de partager ton ressenti, j’adore lire ces longs commentaire. A très vite Sylvie (et désolée pour ma réponse un peu tardive).

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