Mood

C’était mieux avant ? La moi d’avant face à la moi d’aujourd’hui.

J’envie souvent celle que j’étais avant, ou plutôt celle que j’étais dans le monde d’avant. Quand j’avais un téléphone que j’utilisais ponctuellement pour envoyer des sms, un ordinateur que j’utilisais pour taper de simples textes, une connexion Internet lamentable avec laquelle je téléchargeais un film en 3 jours. Quand les blogs, les premiers espaces sociaux, ont commencé à fleurir un peu partout, quand Facebook et Instagram n’existaient pas. Je n’utilisais pas mon temps libre pour consulter mon Instagram, poster des photos, lire mon flux Facebook, pour tisser du lien social virtuel. Je ne me demandais pas si je devrais ouvrir un compte Snapchat pour l’intérêt de mon blog, je n’avais pas cette glue invisible entre mon ordinateur et mes doigts. Je lisais beaucoup plus, je réfléchissais sur beaucoup de choses, je pouvais rester des heures dans un parc sans songer à la prochaine photo que j’allais pouvoir prendre, aux mails que j’avais reçus.

La solution extrême :
je repasse au téléphone à touche, le Nokia 32 10 était cool, on pouvait jouer au Serpent et se mordre la queue. Pour aller plus loin je ferme mon blog, mon compte Facebook arrête toute activité liée à Internet, et je me focalise sur l’essentiel de la vie. Je serai sans le sous mais je pourrai écrire un livre en élevant des poussins.
La solution je m’en fiche :
Je continue comme ça, façon j’ai pas le choix, j’ai un blog, je travaille dans Internet ! Et si je pense trop je vais finir par devenir folle, me demandant comment je parviens à vivre dans un monde si fucked up (j’aime cette expression américaine, excusez-moi, je déteste les gens qui font du franglais en réalité).
La solution idéale :
Bon déjà quand je vois les gens dans le métro et partout, je relativise, je ne suis pas du tout une addict au téléphone, je peux rester déconnectée sans souffrir, c’est bien ça le pire, je vis à 100 à l’heure par nécessité plus que par choix. Aujourd’hui j’essaye ne plus être une fille trop connectée, d’avoir plus souvent un livre dans la main qu’un smartphone. J’essaye de trouver le juste milieu entre la moi d’avant, et la fille connectée que je suis devenue par la force des choses. Petit clin d’oeil à mes amis qui trouvent aberrant que je laisse volontairement mon téléphone éteint, ou perdu dans mon sac, et que je ne réponds donc pas toujours à leur sms, ou 3 jours après.

J’envie souvent celle que j’étais avant, quand j’avais une armoire sacrément vide. Je savais bien m’habiller quand même mais je m’habillais souvent de la même façon, j’avais une paire de ballerines et une paire de baskets, 2 jeans que j’alternais, quelques t-shirts l’été, quelques pulls l’hiver, UN manteau. Le minimum syndical niveau lingerie. Oui je n’en portais pas. (bien sûr que je déconne). C’était tout.
Puis en grandissant et en ayant un peu plus de moyens, je pouvais me payer plus de fringues histoire de pouvoir constituer plus de 3 tenues. J’ai fini par m’acheter plus de choses.
Aujourd’hui je n’ai pas une armoire qui déborde, ce n’est pas mon genre, d’ailleurs je me demande si je pourrais être exclusivement blogueuse mode car je suis contre l’idée de porter une tenue différente tous les jours que l’année compte. Mais je commence à avoir une grosse armoire, essentiellement constituée de pièces que j’aime, j’ai plus de 20 paires de chaussures, la moi d’avant n’en reviendrait pas.

La solution extrême : J’adopte la méthode de Steve Jobs, je choisis de porter toujours la même tenue par soucis de temps et de praticité. Certains dirigeants expliquent que pour être au plus haut de leurs capacités ils évitent toutes les décisions « superflues » comme celle de choisir une tenue chaque matin. Bien que j’aime énormément la mode, je décide d’y renoncer parce que ce n’est pas moral de s’acheter une 10° paire de baskets fabriquée par les mains d’un enfant.
La solution je m’en fiche :
J’accumule tout ce que j’aime jusqu’à la fin de mes jours
La solution idéale :
Même si j’aime tout ce que j’ai acheté, je vais finir par me séparer de ce que je porte le moins pour laisser de la place aux nouvelles choses. Je veux pouvoir constituer plein de tenues différentes tout en conservant une certaine mesure dans mon comportement. Associer au maximum chacune des pièces, puis permettre à d’autres de profiter des jolies choses dont je vais me séparer. Vide dressing et dons aux associations… Le paradoxe est que j’adore entretenir la partie mode du blog, mais je suis en permanence tiraillée entre mon désir de moins consommer, de consommer encore mieux, et mon envie de poster 3 looks par semaine et d’avoir 50 paires de baskets (j’ai toujours rêvé d’une collection de sneakers). J’ai une vision à moyen terme pour le blog, la mode y occupe une plus grande place, mais elle n’est pas évidente à appliquer en suivant ces principes. J’ai toujours cette peur que mes actes ne soient pas en harmonie avec mes paroles, au delà même du regard des autres, c’est le regard que je porte sur moi-même que je crains. J’ai grandi comme ça, en me jugeant en permanence, certains ont besoin de craindre un dieu, moi je crains la culpabilité, les insomnies, je crains de faire mal aux autres. C’est pourquoi je mets un temps fou à prendre des décisions pourtant évidentes. En fait je n’ai pas de solution idéale, je vais juste mettre en pratique mon idée et je verrai bien si je continue.

Mais avant, j’étais aussi beaucoup plus complexée qu’aujourd’hui, je n’aurais jamais pensé devenir blogueuse, encore moins espérer devenir comédienne, j’étais coincée dans un schéma de pensée assez fataliste quant à mon avenir. Avant, je vivais sous une carapace, je me refusais le droit de montrer que j’allais mal, d’être fragile, de ne pas sourire. J’avais un caractère plus trempée, des mots moins mâchés, des idées plus arrêtées, une tolérance plus limitée comparé à aujourd’hui.

Finalement, avec l’âge on évolue, mais ce n’était pas mieux avant. C’était juste différent. Et parce qu’on est des éternels nostalgiques, parce que la vie est plus simple à vivre quand on s’accroche à quelque chose, on arrive à se persuader que c’était mieux avant. Et si on ne fait pas attention, on va nous aussi devenir comme ces vieux cons qui pensent que les jeunes étaient plus intelligents à leur époque. Mais ça, c’est dans un article que j’ai commencé à écrire et que je devrais publier la semaine prochaine. Si j’arrive à le finir car en ce moment j’ai un sacré problème d’inspiration, et j’ai cette impression d’écrire comme un pied, espérons que ce soit passager. Car je ressens le même bloquage sur la scène au théâtre, quand je fais des photos, donc bon !

J’étais partie pour 5 « j’envie celle que j’étais avant » mais vu que je suis incapable de ne pas développer plus que de raison, je me suis arrêtée à ces deux là, vous avez compris l’idée ^^ En me relisant je me demande comment l’idée que j’avais en tête pour cet article est devenue cet article chelou mi sérieux mi sarcastique, mais je dois publier sinon mon blocage va durer longtemppppsss. AHHHH.

Et vous, en quoi vous enviez celle (ou celui) que vous étiez avant ? Est-ce que vous pensez que c’était mieux avant ou qu’on s’attache au passé pour se rassurer ?

Voilà voilà je vous fais des bisous et si vous n’aimez pas un article ne m’abandonnez pas, le prochain sera mieux :D

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27 Comments

  1. Clara

    J’aime bien ton article. Il n’est pas banal c’est le moins qu’on puisse dire mais j’aime énormément tes articles et ceux de ce genre m’en apprennent un peu plus sur toi, si bien que maintenant j’ai l’impression de te connaître! Je crois qu’on doit beaucoup se ressembler niveau caractère et encore une fois je suis tout à fait d’accord avec ta réflexion.
    Voilà! Des bisous <3
    (Je voulais savoir pourquoi tu ne répondais pas aux commentaires. J'en laisse quasi à chaque article)

    1. dollyjessy

      Merci Clara je suis contente que tu aimes, et que tu reconnaisses dans ce que j’écris ! Je voulais te remercier pour tous tes commentaires. Je les lis tous avec toujours autant d’attention rassure toi, je n’ai pas eu le temps d’y répondre la semaine dernière, et cela me frustre beaucoup ! Mais je vais de nouveau avoir le temps d’être plus réactive :) J’adore répondre aux commentaires et je vais faire le maximum pour que cela soit toujours possible ! Des bisous et merci encore <3

  2. Maurine

    Moi je pense sincèrement que c’était mieux avant.., avec toutes les nouvelles technologies, on est obligé, comme tu le dis, par la force des choses de les utiliser… mais punaise que ça me manque de me demander ce que j’allais pouvoir faire un après-midi, pour ne pas m’ennuyer. L’ennui ? J’ai l’impression que ça n’existe plus. C’est triste.
    Il n’y a pas très longtemps, à la fac, on avait un débat sur « pour ou contre l’ordinateur à l’école élémentaire? » honnêtement… comment on peut se poser cette question ?! Moi ça me rend folle ! Comment un enfant peut apprendre à écrire, à compter, à dessiner avec un ordinateur, une tablette ? Bref je m’écarte du sujet ^^
    En tout cas un super article encore une fois :)
    Gros bisous ♥

    1. dollyjessy

      Je ne pense qu’on soit obligés de les utiliser, mais j’admets qu’aujourd’hui on doit faire des efforts pour s’en détacher. Finalement tout dépend de nous même si ce n’est pas facile. Pour les ordinateurs à l’école primaire je te rejoins, enfin je ne pense pas qu’ils devraient remplacer les stylos et être trop présents. Je ne suis pas contre l’idée de 2H par semaine pour apprendre à s’en servir intelligemment cela dit :) Merci pour ton commentaire Maurine, des bises et à très vite.

  3. Corinne (Couleur Café)

    De mon passé, j’essaie de ne retenir que les bons souvenirs, et les leçons tirées des erreurs et des mésaventures. Je suis mille fois mieux maintenant, et chaque jour un peu plus, je me bonifie comme le vin ;-) Du moins, je l’espère !!

    1. dollyjessy

      AMEN :) Ca fait du bien les commentaires positifs, des bises Corinne !

  4. Jack

    Je l’ai peut-être déjà écrit : un jour, j’ai lu dans un livre qu’aujourd’hui ne sera jamais aussi beau que dans quelques années. La pensée philosophique se terminait par « j’échangerais tous mes lendemains contre un seul hier ». Ca résume bien ton article je trouve.

    Je crois que je suis un peu comme toi : j’amasse, j’amasse, je ne sais rien jeter et donc je vis dans une espèce de musée avec un enregistreur à bande, 3 enregistreurs vidéos, 6 ou 7 ordinateurs « périmés », une vieille console de jeux des années 80 et 2 garde-robes pleines à craquer de chemises.

    Pour ce que je regrette du passé, c’est toujours bien « terre à terre » et « matérialiste » : je regrette l’époque où il y avait une foule de petits magasins de toutes sortes où on trouvait des choses qu’on ne trouvait pas ailleurs. Maintenant, on va dans une grande surface parce que pratiquement tous les petits magasins ont disparu. Il n’y a plus de service : on cherche et on se sert soi-même et on passe à la caisse…

    Plus ce plaisir de découvrir « l’inédit ». Un bête exemple : j’habite en Belgique. Un jour, je vais aux 24 Heures du Mans. J’en profite pour faire un tour en ville. Je m’engouffre dans une galerie commerçante et que vois-je ? a FNAC et Celio ! A ce compte-là, je reste en Belgique et je vais me balader à Bruxelles !

    1. dollyjessy

      Jolie phrase :) Je pense qu’on est condamnés à avoir des pensées nostalgiques…

  5. Audrey

    Quel joli texte et tellement vrai! Depuis que je suis maman, je me dis que mon fils n’aura pas la chance de connaître plein de moments que j’ai vécu justement à cause de la technologie : monter sur les arbres, aller chercher des cartons ou des cagettes dans les poubelles (oui quand on est petit on a pas du tout la notion de la saleté et des microbes) et dévaler des pentes avec, aller cueillir des mûres sur un chemin, manger des fleurs jaunes qui avaient le goût du citron, contempler une danse de lucioles au début de l’été, se tenir droit dans un parc avec les bras ouverts pour que les papillons viennent atterrir dessus, construire des cabanes avec trois bouts de carton qui traînent (oui j’aimais bien les cartons) ou tout simplement faire des conneries en soirée sans avoir la crainte d’être filmé et posté sur youtube ou je ne sais quoi!! Bref, être insouciant et créatif!! Non seulement maintenant les « jeunes » préfèrent s’évader sur les réseaux sociaux, mais en plus, la plupart des choses que je faisais ne sont finalement plus possibles aujourd’hui (les lucioles et les papillons? Disparus.. Les cabanes? Plus personne ne laisse traîner de cartons.. Cueillir des fleurs ou des mûrs? Oui c’est possible mais pas sans les pesticides que l’on connaît..).. Bref, même si je ne suis pas du tout anti-progrès ni anti-technologie, loin s’en faut (dit-elle en regardant de temps en temps ses notifications instagram), je dois dire que je pense avec une nostalgie un peu triste à tous ces beaux moments que le monde d’aujourd’hui ne pourra plus l’offrir à l’identique!

    1. dollyjessy

      Merci Audrey. Je ne pense pas que cela empêchera ton fils de faire toutes ces activités, tu peux clairement avoir un impact sur ces habitudes. Je reconnais qu’avec certains parents les enfants ont de forte chances de rester accrocher à leur tablette, mais cela rejoint les enfants que les parents laissaient toujours devant la télé (histoire vécue). Quand je vois mon petit cousin de 5 ans, il aime autant jouer aux jeux sur le téléphone de sa maman (si ça te ne tenait qu’à moi il aurait découvert ces jeux bien plus tard), que d’aller jouer dehors au ballon ou aux cow-boy :) Il y a plein de cartons aux abords des marchés si un jour tu veux faire une cabane avec ton petit bout :) Bises à bientôt.

  6. UnPeuPlusLoin

    Oui avec l’âge on évolue et on se comprend mieux, on sait plus facilement reconnaître nos limites, nos désirs et ce qu’on est prêtes à sacrifier (ou non) ! J’ai une grosse tendance nostalgique que je tente de balayer mais ce n’est pas évident ! Je pense que la génération d’après sera différente.

    Avoir grandi sans internet fait de nous des êtres ambivalents, un mix de WOUAH face à tant de possibilités et de BRRRRR face à tant de « perte de temps » de « fausses relations » de « big brother »…
    A nous de nous reconnecter de temps en temps, à nous décider du monde qui se dessine, à nous de nous engager pour plus d’insouciance (et par exemple se garder des journées ou « je m’habille avec ce qui me tombe sous la main »…) !

    Bref à nous de trouver le juste milieux, comme tu le montre bien dans tes solutions ! :-)

    Aude de http://www.unpeuplusloin.fr

    1. dollyjessy

      AMEN :) Merci pour ton commentaire Aude ! A très vite.

  7. Aurore L.

    Bon déjà j’adore tes articles Mood et celui là ne change pas la donne ! Ensuite pour répondre à ta question, j’avoue qu’il s’agit d’une sacré colle pour moi. Jusqu’à cette année, je n’enviez absolument pas la personne que j’étais avant, quand je repense à mon enfance et mon adolescente, je me rappelle d’une fille terrifiée par la vie, 10 fois plus timide qu’aujourd’hui, 10 fois plus maladroite avec une confiance en soi à -100 et un milliard de questions dans la tête. A l’époque je ne comprenais donc pas pourquoi les gens regrettaient certaines périodes de leur vie. Notamment car j’avais cette forte conviction que chaque période de la vie avait son lot de joie et de peine, ces trucs cool et ces trucs moins cool à gérer. J’ai toujours cette conviction et c’est pourquoi mes moments de nostalgies ne dure jamais longtemps chez moi. Avec la vie adulte qui commence, je me rends compte cependant que la vie est de moins en moins blanc ou noir comme c’était le cas quand on était petit ou ados. La vie est beaucoup plus complexe, les choix que l’on doit faire aussi. Un sujet qui m’intéresse aussi c’est justement cette multitude de choix qui s’offre à nous avec la société actuel. Et qui rend du coup notre vie beaucoup plus compliqué, ce TED l’explique très bien notamment https://www.ted.com/talks/barry_schwartz_on_the_paradox_of_choice?language=fr#t-969262 , Asis Anzari le créateur de la série Master of None (Netflix) expliquait aussi qu’il s’agissait d’une de ces inspirations notamment pour la vie amoureuse, où on a tellement de choix qu’on n’ose plus choisir et on ne s’engage plus. Tout ça pour dire que jusqu’à présent je n’enviais pas la personne que j’étais avant mais que maintenant que je vais être diplômée, je commence à l’être, car les choix deviennent trop multiples (Paris, étranger, VIE, stage, ou CDI, Australie, Amsterdam, Singapour…ect.) et compliqués et cela me paralyse. Il y a cette idée de trouver mieux ailleurs qui s’installent et que je n’avais pas avant non plus. Déjà que choisir entre L, ES, ou S a été difficile pour moi ! ^^ Je ne sais pas si tu as bien compris ce que je voulais exprimé, je l’espère en tout cas, je t’embrasse fort,
    Aurore

    1. dollyjessy

      Merci Aurore et merci pour ton super commentaire, tu as bien raison de penser de cette façon. Je n’ai jamais vu la vie de façon manichéenne mais tu as complètement raison c’est surtout en grandissant qu’on en prend conscience. Merci pour le Ted il a l’air très intéressant. Il faut vraiment se dire qu’aucun choix n’est mauvais, c’est la seule façon d’avancer sereinement, et tout sera une expérience :) J’ai tout compris, je suis contente d’avoir des commentaires si bien écrits d’ailleurs ! Bises.

  8. Gwen

    Très bon article encore une fois Jessica. Je te rejoins particulièrement sur l’un des aspects de ton article, comment redevenir la fille « simple » qu’on était avant, qui n’avait pas 3 tonnes de vêtements sans pour autant être frustrée et se priver de ce que l’on aime.
    J’ai également adopté les méthodes vide-dressing et dons à tout le monde ! Mais j’avoue que quand je retourne 10 ans en arrière, je ne peux pas m’empêcher de penser que je surconsomme (et pas seulement d’un point de vue mode, je parle aussi de restaurants, voyages, décoration …).
    Finalement, si je pousse l’analyse jusqu’au bout j’en viens à me demander « qu’est-ce qui me rend la plus heureuse / sans affecter des gens que j’aime ? » et bien tout simplement profiter de la vie seule, avec mon amoureux en famille, entre amis. J’essaye de me limiter de manière raisonnable mais je ne me refuse jamais quelque que j’estime avoir « mérité » ou qui pourrait me rendre heureuse. La vie est trop courte …

    1. dollyjessy

      Merci Gwen, ton commentaire est top et résume bien l’article ! On est partagées entre plusieurs envies et influencées par tout ce qui nous entoure ce qui ne nous aide pas ^^ A bientôt.

  9. Nathalie

    Sympa comme article ! C’est pas très facile de réponde. j’aurais tendance à dire que je me préfère maintenant carte blogue, c’est mon métier et je trouve ça génial mais en même temps, j’ai moins de temps pour des chose plus simples et peut-être aussi pour ceux qui sont juste à côté de moi… tiens, il faudra que je fasse attention à ça !

    1. dollyjessy

      Merci Nathalie, ah non ce n’est pas facile de répondre, il faudrait faire une disserte de 4 heures ^^ Mais tu prends conscience que des choses te manquent et que tu peux y remédier et c’est bien l’essentiel. A bientôt !

  10. Cy Joke

    C’est un très bel article, je pense que l’on a des outils formidables à notre portée mais malheureusement les gens vivent beaucoup trop dans le virtuel, nous ne sommes pas obligés de suivre le mouvement, se déconnecter de temps en temps fait du bien ! :)

    1. dollyjessy

      Merci ! On est bien d’accord ;)

  11. Dans les tiroirs de Jul

    J’aime beaucoup te lire (même si j’ai découvert ton blog depuis peu), j’adore ton ton (bizarre non?) mais je ne suis pas d’accord avec toi ici… Qu’est-ce que je suis mieux dans mes baskets aujourd’hui, à 28 ans, qu’à 25, et j’étais déjà bien mieux qu’à 18! Et les technologies, on a le choix de les utiliser ou pas; en traînant sur les réseaux sociaux on a l’impression que tout le monde ne fait que ça, mais c’est une forme de « biais » si j’ose dire, beaucoup de personnes dans mon entourage vivent très très bien sans. Et je pense que les enfants continueront toujours à grimper dans les arbres et à construire des cabanes, si on leur en laisse la possibilité. Non, moi je suis plutôt optimiste. Vivre à la campagne + avoir une connexion internet= le combo gagnant!
    Julia

    1. dollyjessy

      Du coup j’ai l’impression qu’on est un peu d’accord quand même ^^ Je me sens aussi beaucoup mieux dans ma peau maintenant qu’à 18 ans, et je ne pense pas que les technologies vont empêcher les enfants de jouer dans les arbres, mais je disais surtout que des comportements que j’avais avant me manquaient, je ne parle même pas de l’impact des technologies ou du temps qui passe finalement, c’est en effet moi qui choisis d’être trop connectée et qui décide donc d’y faire attention désormais :) Mais j’admets que la tournure de l’article peut porter à confusion, ce n’est pas mon meilleur article ^^ Je suis contente que tu aies découvert mon blog, à très bientôt dans les commentaires j’espère, bises Julia !

  12. Laurette Flechette

    Hey salut toi ! On se connait non ?

    Bon ben il semblerait que je me fasse aussi rattraper par ma vie d’avant… Le moment où j’avais le temps de parcourir mes chouchous de blogs et de commenter pour encourager les petites blogueuses que je kiffe (sa mère). Bon ben maintenant que je suis passée de l’autre côté du miroir je vois bien que c’est pas si simple et bien que je m’accroche parce que je prend (grave) mon pied c’est quand même pas tous les jours faciles… Enfin pour ma part c’est plutôt les « déceptions » qui sont dures à vivre… Le truc qui était déjà le cas avant mais devenu dingue depuis que j’ai le blog… « aucun commentaire today, ok je suis nulle, pourrie, archi dépassée ahhhhh, je vais peut-être me reconvertir dans la jardinerie »… Bon ok j’ai un tempérament un peu excessif… Quoiqu’il en soit je te lis toujours de très prés (non je ne suis pas myope) et y prend beaucoup du plaisir. (Ce commentaire est étrange je sais) Biz

  13. Colombines

    J’adore cet article, c’est chouette de te suivre dans ton introspection et de voir ton évolution ! :D Puis je suis folle d’autobiographies, alors :P

    1. dollyjessy

      Merci ma belle, c’est vrai que ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un de tes petits commentaires ! Bon retour ^^

  14. cécile

    Très bel article, ça se lit tout seul !
    J’ai beaucoup aimé ton interrogation entre « je voudrais être une icône de la mode mais je veux aussi limiter ma surconsommation ». Je vis la même tout le temps, essayant de faire connaitre mon activité liée à la mode (et mes médias associés) Même si c’est très difficile de ne pas succomber à la tentation, je pense qu’on peut faire vivre la mode tout en présentant plusieurs fois dans le mois son pull chouchou ou ses baskets porte-bonheur ! L’important c’est de rester en accord avec nous-même et nos principes. On va pas se laisser diriger par des machines invisibles non ! :p

    1. dollyjessy

      Merci Cécile, contente que tu aimes. Pas évident en effet de rester en accord avec ces principes, j’ai beau utiliser de nombreuses fois les même pièces cela n’empêche qu’on en achète un certain nombre quand on aime la mode, donc je pense que je serai toujours un peu partagée, comme le montre cet article il est surtout question de trouver son juste milieu :) Merci pour ton commentaire, à très vite j’espère.

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